POUR
ALI SALEM TAMEK POR
ALI SALEM TAMEK ALI
SALEM TAMEK 18.07.05:
Ali Salem Tamek est arrêté à son
arrivée à l'aéroport de El Ayoun, peu
après 16 heures. Il est arrivé par un vol
régulier des Iles Canaries et a été
emmené vers une desination encore inconnue par de
nombreux policiers . Selon l'aagence officielle MAP il
serait en détention préventive avec le but de
clarifier son implication dans les récentes
manifestations populaires , inntifada de
l'indépendance, qui ont embrasé les
territoires occupés. 18.07.05:
Ali Salem Tamek ha sido detenido hoy por la
policía judicial marroquí en El Aaiún
(Sahara Occidental), nada más descender del
avión que le había traído desde Las
Palmas de Gran Canaria. La orden de detención fue
dictada por la Fiscalía del Tribunal de
Apelación de El Aaiún, que decretó
prisión preventiva para Tamek con el fin,
según MAP, de 'investigar su implicación en
los acontecimientos que han tenido lugar últimamente
en El Aaiún. 18.07.05:
Ali Salem Tamek was arrested upon his arrival from
Europe at Laayoune airport in Western Sahara, suspected of
encouraging rioters in the occupied territory told Moroccan
press agency.... Arrestation
de Ali Salem Tamek à l'aéroport d'El
Aaiun
SPS, 18.07.05 Le
militant indépendantiste sahraoui Ali Salem Tamek a
été arrêté aujourd'hui à
l'aéroport de
Laâyoune.
Ali Lmrabet, 18.07.05 Detienen
a un conocido militante saharaui en El
Aaiún,
EFE, 18.07.05 Ali
Salem Tamek, detenido en el aeropuerto de El
Aaiun,
SPS, 18.07.05 Arrest
of Ali Salem Tamek in the airport of El
Aaiun,
SPS, 18.07.05 Western
Sahara activist arrested upon his arrival in Laayoune
airport,
EITB, 18.07.05 Western
Sahara Rights activist
arrested,
Al Jazeera, 18.07.05 [same on
CNN/Reuters] Pagina
especial Elguanche.net Communiqué
de
Mohamed Sidati Ministre Délégué pour
l'Europe, 19.07.05 Comunicado
de Mohamed Sidati, Ministro Delegado para Europa,
19.07.05 Déclaration
d ela présidente de l'intergroupe pour le Sahara
Occidental du Parlement européen Declaración
de la presidenta del intergrupo para el Sahara Occidental
del Parlamento europeo. Declaration
of the president of the intergroup of the European
Parlament 20.07.05:
Ali Salem Tamek a été
présenté au procureur du roi auprès de
tribunal de la cour pénale d'El Ayoun qui a
décidé de prolonger sa garde à vue, il
se trouve en prison préventive. 20.07.05:
ALI SALEM TAMEK, es presentado en la mañana del dia
ante el procurador (fiscal) del tribunal penal del
Aaiún, quien ordena la prision preventiva
del mismo. Lettre
ouverte concernant Ali Salem Tamek ,
BIRDHSO-Italia,
19.07.05 El
Gandhi saharaui,
Gonzalo Moure / Ricardo Gomez , La Nueva
Espana,21.07.05 Aicha
Ramdan, la mujer del lider saharaui Tamek pide asilo en
Espana. «No puedo volver a mi tierra porque no soporto
ver a los que tanto daño nos han
hecho»
Marta Arroyo, El Mundo, 21.07.05
------------
Arrestation du militant et activiste sahraoui des droits de
l'homme le symbole Ali Salem Tamek à 17h30 à
l'aéroport de Lâayoune / Sahara Occidental.
L'arrestation a été effectuée par des
membres de la DST, GUS, DGED, GENDARMERIE,PJ(police
judiciaire),RG(renseignements
généraux),APAF(Police des frontières).
Le symbole Ali Salem Tamek a été
transporté dans une voiture "Renault trafic" de la
Police Judiciaire vers une destination inconnue.
[corr. local]
-------------
Ali Salem Tamek ha sido detenido a las 17h y 30m por las
autoridades de Marruecos en el aropuerto de Aaiun capital
del Sahara Occidental . Desde hace dos horas aproximadamente
, el aeropuerto de Aaiun estuvo rodeado por todos los
cuerpos de seguridas e inteligencia : Policia G.U.S , la DST
, DGED , Gendarmeria , La Policia Judicial , RG y Policias
de Frontera .
Desde el aeropuerto de Aaiun fue llevado en una forguneta de
la marca RENAULT Trafic de la policia judicial hacia un
lugar desconocido [corr.local]
------------
Entre las 19.00 y las 20.00 horas hubo otra
manifestación en la calle Smara del AAIUN ocupado:
Los manifestantes exegian la liberación inmediata de
Ali Salem TAMEK y coreaban esloganes como: A pesar de la
barbaria nuestro pueblo no se doblega, fuera Marruecos, viva
el Frente Polisario, referendum es la unica via. etc.La
fuerza de ocupación intervino de forma brutal
contra los manifestantes y detubo a varios
ciudadanos/as entre los cuales figuran: KAINNAN
ERGHIYA HEDI y YAYA SALKA. Fue detenida tambien la ciudadana
DAWDI FATMA (herida en la mano izquierda)
[corr.]
--------------
Ali Salem Tamek, the Sahrawi human rights activist and
prisoner of conscience, was abducted by the Moroccan
authorities in El Ayun airport today, Monday, July 18, 2005
at 17:30 different security services such as DST, Direction
of Territorial Security, D.A.G. "Direction des Affaires
Generaux", D.G.E.D., Direction Generale des Enquetes et
Documentation, the Customs Police, the Royal Gendarmerie and
the Urban Security Group . For about two hours before
Tamek's abduction, the airport of El Ayun was firmly
controlled by the Moroccan security forces.[local
corr.]
DOCUMENTS - MEDIAS ....
Curriculum vitae de Ali salem Tamek établi par le Comité pour la libération de Ali Salem Tamek et de tous les prisonniers politiques sahraouis. Document PDF à télécharger.
A Brief record of the life of Ali Salem Tamek, human rights and unions activist.A paper prepared by the Action Committee for the Liberation of Ali Salem Tamek and all the Sahraoui prisoners.PDF document to download)
SPECIAL TAMEK
sur Cahiers du Sahara:
Arabe
Français
Ali Salem Tamek recibe el Premio "Juan Antonio Gonzalez Caraballo " en Sevilla, con imagines (Cahiers du Sahara)
Interview de Ali Salem Tamek dans El Mundo Hispanico, mai 2005. fr
Ali Salem Tamek: Activista saharahui y ex preso politico en Marruecos, Miguel Rodriguez, Mundo Hispanico, Mayo 2005 [pagina 08 y pagina 09]
«La Intifada saharaui es un hecho» Ali Lmrabet, El Mundo , Domingo, 29 de mayo de 2005.
POEMARIO POR UN SAHARA LIBRE : Entrevista del Poemario con Ali Salem Tamek durante su estancia en España, 07.06.05
La
esposa de un líder saharaui denuncia haber sido violada por
cinco policías
marroquíes,
Ali Lmrabet, El Mundo, 27.06.05.
en Arabe
Violée par cinq policiers, l'épouse de Tamek livre un
témoignage édifiant. Traduction
française
de l'interview d'Ali Lmrabet dans El Mundo du 27.06.05.
27.05.05, Rome: Ali Salem Tamek accompagné par Jacqueline Philippe du Bureau International pour le respect des Droits de l'Homme au Sahara Occidentale de Genève (BIRDHSO - section Italie) a été reçu pour une audition au Sénat Italien par la Commissione des Droits Humains.(Déclaration)
Campagne pour la libération de Ali Salem Tamek 2003 - 2004
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POR ALI SALEM TAMEK |
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castellano - english - français
Tamek a
été libéré par grâce
royale Tamek
liberado por indulto del rey Tamek free
by pardon of the King
ACCUEIL DES PRISONNIERS SHARAOUIS LIBERES TAMEK, BAZEID ET SBAI à ASSA . PHOTOREPORTAGE
français castellano arabe
NEW : A Brief record of the life of Ali Salem Tamek, human rights and unions activist.A paper prepared by the Action Committee for the Liberation of Ali Salem Tamek and all the Sahraoui prisoners.PDF document to download)
NOUVEAU: Curriculum vitae de Ali salem Tamek établi par le Comité pour la libération de Ali Salem Tamek et de tous les prisonniers politiques sahraouis. Document PDF à télécharger.
26.08.02 :
Arrestation de Ali Salem Tamek
Alors qu'il se présentait dans les locaux de la police
à Rabat pour des formalités en vue de participer aux
élections prévues le 27 septembre prochain sur la liste
de la Gauche Socialiste Unifiée (GSU) dans la circonscription
d'Assa-Zag, Ali Salem Tamek a été arrêté
et transféré à Casablanca, où il a
été interrogé par la brigade nationale de la
police judiciaire, spécialisée dans les interrogatoires
des grands criminels. Le lendemain il a été
transféré à Agadir, où l'interrogatoire
s'est poursuivi. Le tribunal de première instance d'Agadir a
fixé le jugement au 29 août. Son avocat a demandé
l'ajournement et la libération provisoire cautionnée.
Le tribunal a refusé la libération et
fixél'audience au lundi 2 septembre. Tamek Ali Salem, qui
souffre d'asthme, a été incarcéré
à la prison civile d'Inzegane, connue pour ses mauvaises
conditions carcérales. Il est accusé d'appartenir
à un réseau d'espionnage au profit du Front Polisario,
ce qu'il a nié tout en défendant ses convictions
politiques en faveur de l'autodétermination du peuple
sahraoui.
Tamek est membre du conseil national du Forum Vérité et Justice et du bureau de la section Sahara (FVJ-SAH). Membre du comité administratif de la CDT (Confédération démocratique du travail), il est secrétaire général du bureau de la CDT d'Assa. Ali Salem Mohamed Salem El Mami (dit Tamek) est né le 24.12.73 à Assa, il est marié et père d'une fillette née en 2000, à laquelle il a donnéle prénom d'Attawra (révolution). Les autorités marocaines ont refusé son enregistrement sur le registre de l'état-civil sous prétexte que ce prénom ne figure pas sur le fameux fichier des prénoms marocains édité par le ministère de l'intérieur marocain. A la suite du non enregistrement, la famille a été privée de l'allocation familiale prévue par la loi marocaine.
Fonctionnaire de l'administration de Touesgui (Assa), Tamek avait été arrêté en 1993 et condamné avec quatre jeunes Sahraouis, par un tribunal marocain de Tata, à cinq ans de prison ferme, pour avoir essayé de rejoindre le Front POLISARIO. La peine avait été réduite à deux ans et Tamek a été grâcié en août 1994. Il est arrêté à nouveau à Dakhla en décembre 1997 et libéré à El Ayoun 10 jours plus tard. En avril de cette année Tamek a reçu l'ordre de quitter Assa-Zak pour rejoindre Meknes, ce qu'il a refusé. Son salaire est gelé. Les autorités marocaines lui refusent toujours un passeport. Il a adressé en 2001 une lettre ouverte au ministre marocain de l'Intérieur, publiée dans un hebdomadaire arabophone marocain. La presse indépendante arabophone marocaine a publié à plusieurs reprises ses articles sur la situation des droits de l'homme au Sahara Occidental et des interviews.
Tamek et cinq autres Sahraouis figuraient dans l'avis de recherche lancé en décembre 1999 dans le cadre de l'affaire dite du "Réseau antilope", qui a conduit à l'arrestation de Khaya Cheikh, Laghzal Brahim, Massoud Laarbi et Bahaha Sidi Salek en décembre 1999 et septembre 2000. Condamnés à quatre ans d'emprisonnement ferme, ils ont été libérés en novembre 2001, suite aux actions menées conjointement par les militants du FVJ-SAH, le Comité Daddach, le BIRDHSO et amnesty international. (voir semaine 23 / 2000) (semaine 45/2001)
Réactions
Le Bureau exécutif du FVJ a publié le 27 août un
communiqué dans lequel il a condamné cette arrestation
et demandé sa libération. Le FVJ-SAH a également
publié un communiqué dans ce sens. L'AFAPREDESA a
lancé un appel pressant aux organisations de défense
des droits de l'homme pour intervenir auprès des
autorités marocaines afin de libérer, sans retard,
Monsieur Ali Salem Tamek et tous les détenus
politiquessahraouis.(Communiqué
AFAPREDESA)
>> La
famille d'Ely Salem Tamek appelle les organisations humanitaires
à intervenir pour sa
libération, SPS,
08.09.02
10.09.02 :
Condamnation
Ali Salem Tamek a été reconnu coupable d'atteinte
à la sécurité de l'Etat et condamné par
le tribunal de première instance d'Agadir à deux ans de
prison ferme, assortis d'une amende de 10'000 DH.
17.10.02 :
Procès en appel - 24.10.02 publication du jugement
La peine prononcée le 10.09.02 est confirmé : deux ans
de prison ferme, assortis d'une amende de 10'000 DH.
Pour un compte-rendu du procès voir >> Actualités hebdomadaires semaine 42 . Voir également le communiqué de Amnesty international: Le prisonnier d'opinion Ali Salem Tamek doit être libéré, Index AI : MDE 29/004/02, 23 octobre 2002 (00h01 TU), Free prisoner of conscience Ali-Salem Tamek, ai-index MDE 29/004/2002 , 23/10/2002 .
10.11.02 :
grève de la faim
Depuis le 1er novembre Tamek a décidé d'observer une
grève de la faim pour protester contre ses conditions de
détention et demander son transfert au complexe
pénitentier de Salé.
Au 10ème jour de grève, dénonçant
l'indifférence des autorités marocaines, il a
publié un communiqué, dans lequel il renouvelle
ses doléances, à savoir l'amélioration de ses
conditions carcérales, la reconnaissance de son statut de
détenu politique, la révision de son procès et
son transfert au complexe pénitentier de Salé.
TAMEK a relevé que son état de santé s'est
détérioré. Il souffre de maux d'estomac, de
rhumatisme et d'asthme.
TAMEK a menacé de radicaliser sa grève si les
autorités marocaines continuent d'ignorer ses plaintes
légitimes. Il renoncera, à partir du 14 novembre,
à la ration d'eau sucrée que prennent habituellement
les grévistes pour survivre.
Enfin, Tamek a exprimé sa solidarité avec tous les
détenus sahraouis incarcérés à la prison
de El Ayoun, demande leur libération et l'établissement
de la vérité sur le sort des disparus
sahraouis.
11.11.02 :
suspension de la grève de la faim
Les étudiants sahraouis à Rabat organisent un sit-in
devant la direction générale des prisons, demandant la
libération inconditionnelle et immédiate de Tamek. Une
délégation est reçue par le directeur
général des prisons, qui prend note des
doléances et promet d'agir.
Sa famille s'est rendue d'Assa à Inzegane près d'Agadir
pour un sit-in devant la prison.
En cours de journée le directeur de la prison s'entretient
avec Tamek, lui assurant la prise en compte de ses doléances.
Tamek décide alors de suspendre sa grève et est
transféré ce même soir au complexe
pénitentier de Salé.
15.11.02
Une délégation estudiantine sahraouie a
été reçue à nouveau par le directeur
général des prisons à Rabat, auquel elle a
présenté un document contenant les doléances de
Tamek. A l'issue de la rencontre les étudiants ont
déclaré que le ton avait changé et que les
autorités ne respectaient plus leurs engagements et
maintenaient des restrictions du droit de visite pour
Tamek.(corr.)
10.12.02: journée internationale des Droits de l'Homme
Tamek Ali Salem observe au complexe pénitencier de Salé une grève de la faim de 24 heures. Il a d'autre part adressé des lettres au:
Dans ses lettres Tamek Ali Salem réclame l'amélioration de ses conditions carcérales et la reconnaissance de son statut de détenu politique. En réponse, la direction du complexe pénitencier lui a promis:
23.12.02: Tamek Ali Salem a débuté le lundi 23 décembre 2002 une grève de la faim illimitée.
Dans son communiqué adressé à l'opinion publique, il rappelle les promesses qui lui ont été faites par la direction de la prison, ainsi que ses revendications:
Tamek a décidé cette grève de la faim afin que ses revendications soient prises en considération, malgré sa santé déficiente. Il fait assumer la responsabilité des conséquences éventuelles de cette grève de la faim aux autorités marocaines et se dit prêt à se lancer dans d'autres actions. Il sollicite la solidarité et l'intervention de toutes les organisations des droits de l'homme pour sauver sa vie, satisfaire ses revendications, pour sa libération et la libération de tous les détenus politiques. Les étudiants sahraouis de Rabat ont organisé le même jour un sit-in de solidarité avec Tamek.
26.12.02: La direction de la prison affecte une cellule individuelle à Tamek, qui met fin à sa grève de la faim.
27.12.02
Les étudiants sahraouis de Rabat organisent un sit-in devant
la direction pénitentiaire pour réclamer la
libération de tous les détenus politiques sahraouis et
dénoncer l'état dégradant et inhumain dans
lequel se trouvent ces détenus, soumis à des violations
flagrantes de leurs droits. Les étudiants ont lancé un
appel aux organisations internationales de défense des droits
de l'homme pour faire pression sur le Maroc afin de libérer
tous les détenus politiques sahraouis.
01.01.03
Assa: La communauté sahraouie de cette oasis du Sud Maroc a
manifesté sa solidarité avec son concitoyen Tamek et
tous les prisonniers politiques sahraouis en organisant une
journée d'actions avec un stand d'information et un sit-in.
Les nombreux participants à la manifestation, qui s'est
déroulée en présence de plusieurs membres de sa
famille proche, ont demandé la libération de Tamek Ali
Salem et de tous les prisonniers politiques sahraouis ainsi que la
vérité sur les disparus sahraouis. De nombreux messages
téléphoniques ont été diffusés par
haut-parleur, provenant de différentes ONG sahraouies de
défense des droits de l'homme, du FVJ, de Daddach et enfin de
Tamek lui-même du fond de sa prison. Une liaison
téléphonique prévue avec le BIRDHSO n'a pu
être réalisée pour raisons techniques.
06.01.03
Début janvier Tamek a reçu la visite du
président de l'Observatoire marocain des prisons, Me
Abderrahim Jamâi, qui s'est informé des conditions
carcérales de la prison civile d'Inezegan, où il avait
séjourné précédemment.
Le 6 janvier, une délégation du ministère de la
Justice lui a également rendu visite pour s'entretenir du
même sujet et de ses revendications.
D'autre part, dans le cadre de la manifestation de solidarité
avec Tamek et les prisonniers politiques sahraouis, qui s'est
déroulée à Assa le 1er janvier (voir semaine
01/03,
un Comité d'action pour la libération de Ali Salem
Tamek et de tous les prisonniers politiques sahraouis a
été constitué. Le secrétariat est
assuré par d'anciens détenus politiques et des membres
de la famille de Tamek. Mohammed Daddach a été
nommé président d'honneur. (>>
documents sur ce Comité, création, membres etc, en
PDF
)
07.01.03
Ali Salem Tamek adresse une lettre
à James Baker,
Envoyé personnel du Secrétaire général de
l'ONU qui se rend dans la région.
13.01.03
La section suisse d'Amnesty International a inclu Tamek dans ses
«Lettres contre l'oubli» et demande d'écrire au
ministre marocain de la Justice.
25.01.03
Le Comité d'action pour la libération de Ali Salem
Tamek et tous les prisonniers politiques sahraouis a une adresse
e-mail: comitedaction@caramail.com
30.01.03
Graves aggressions
Un prisonnier de droit commun marocain, récidiviste,
condamné pour trafic de drogue, a agressé Tamek avec
une barre de fer et a tenté de le frapper. Des
co-détenus ont réussi à détourner le
coup. Le même prisonnier l'a attaqué une deuxième
fois en tentant de le frapper avec une couteau. Cette fois encore
l'intervention de plusieurs prisonniers a permis d'éviter le
pire. Lors des deux agressions, le prisonnier marocain criait "le
Sahara est marocain, vive Mohamed VI". Suite à ces actes
criminels Tamek a adressé une lettre de protestation au
procureur général du Roi auprès de la cour
d'appel de Rabat lui demandant d'assurer sa sécurité
dans la prison. Le président du Forum Vérité et
Justice, Maitre Essabar Mohamed a rendu visite à Tamek pour
éclaicir les circonstances de cet incident . Les amis de Tamek
lancent un appel aux organisations de défense des droits de
l'homme pour qu'elles interviennent afin de protéger
Tamek.[communiqué
Tamek
- article
El Nahar ]
[ communiqué
Forum Vérité et Justice section
Sahara,
03.02.03 - communiqué
Comité préparatoire pour faire la lumière sur le
destin des disparus sahraouis,
03.02.03]
Début
mars 2003
Reprise de la grève de la faim à partir du 10
mars.
Communiqué
et appel
15.03.03
En raison de la dégradation de son état de santé
et de complications pulmonaires (asthme, pneumonie) Tamek a
été transféré dans la nuit, en urgence,
à l'infirmerie de la prison, Son transfert en clinique est
envisagé.
Appel de Thaoura la fille de Tamek.
19.03.03
Tamek hospitalisé dans un état grave.
>> Action
urgente BIRDHSO:
Sauvons la vie de Tamek.
>> Dépêche
SPS
>> Communiqué
du
Collectif
des Défenseurs des Droits de l'Homme Sahraouis«territoire
du Sahara Occidental sous contrôle
marocain»
21.03.03
Ali Salem Tamek met fin à sa grève de la faim, il a
été reconduit à la prison de Salé.
Il a obtenu satisfaction de ses revendications.
La direction de la prison s'engage à:
>> Communiqué du Comité d'Action pour la Libération de TAMEK Ali Salem et tous les Détenus Politiques Sahraouis, 22.03.03
08.04.03
Tamek Ali
Salem a été informé par lettre du Premier
ministre marocain Mr Dris Jettou que le statut de détenu
d'opinion lui a été reconnu et que le ministre de la
Justice a reçu les instructions pour appliquer cette
décision. (voir Act hebdo. semaine
12/2003)
07.05.03
Lettre de Tamek à Kofi Annan secrétaire
général de l'ONU.(castellano)
25.05.03
Tamek a été transféré à la prison
d'Aït Melloul, à 15 km d'Agadir, où se trouvent
deux autres prisonniers politiques sahraouis, Ahmed Nassiri et
Mohamed Mhamed Brahim Nigro.
03.06.03
Appel
et nouvelle grève de la faim.
08.06.03
Communiqué
du
Comité d'Action pour la Libération de TAMEK Ali Salem
et tous les Détenus Politiques Sahraouis.
09.06.03
Premier jour de la grève de la faim: transfert à
l'infirmerie de l'hôpital en raison de la dégradation de
son état de santé.
29.06.03
Appel
Le comité d'action pour la libération de TAMEK Alisalem
et tous les détenus politiques sahraouis porte à la
connaissance de l'opinion publique que la santé du
détenu politique sahraoui TAMEK Alisalem, qui n'a cessé
de se détériorer, est très inquiétant
suite aux processus continus de grèves de la faim qu'il
entame: trois grèves en vingt jours. Nous affirmons
qu'à cause de la dernière grève de la faim
observée le 27 et 28 juin, TAMEK est aujourd'hui dans un
état de santé très critique, il a
été transporté d'urgence à
l'hôpital principal de la ville d'Inzegane le samedi 28
à 21h. Les premières consultations du médecin
ont montré les résultats suivants: - la
température est de 40 C°.- les pulsations du coeur sont
de 120.- la tension artérielle est très basse.
Nous lançons un appel à toutes les institutions,
organisations et personnes qui peuvent intervenir ou agir pour sauver
la vie de TAMEK Alisalem. Contact: comiteaction@caramail.com
APPEL DU FOND DES TENEBRES Les autorités marocaines ont franchi le pas en procédant à mon transfert arbitraire de la prison de Salé à la prison de Ait Melloul, alors que je jouis d'un statut de prisonnier d'opinion, ce qui constitue une violation flagrante de mes droits les plus élémentaires et les plus légitimes. La succession de grèves de la faim que j'ai entamées à titre préventif le mois de juin écoulé, mon transfert, à deux reprises, à l'hôpital Enzeguan, les appels incessants de la Communauté internationale pour l'amélioration de mes conditions carcérales ont été tout simplement ignorés par les autorités marocaines et ce, malgré les maladies chroniques dont je souffre - rhumatisme, quinte de toux aigue, maladie du coeur et de l'estomac -, et qui sont, actuellement à l'origine de la détérioration de mon état de santé. Les traitements déshonorants et inhumains qui me sont infligés démontrent que l'administration pénitentiaire, et à travers elle le gouvernement marocain, souhaitent, en guise de représailles, ma mort lente au fond des ténèbres. De l'intérieur de ma cellule, je lance un appel pressant à tous les défenseurs des droits humains, à toutes les organisations des droits de l'homme et à toutes les personnes éprises de paix et de liberté pour entreprendre une démarche auprès des autorités marocaines et sauver ma vie en danger. Ali Salem TAMEK, |
09.07.03
Communiqué du Comité d'action pour la libération
de TAMEK Ali Salem et tous les détenus politiques
sahraouis
Le détenu politique sahraoui TAMEK Ali Salem observe une grève de la faim illimitée à partir du mercredi 09/07/2003 en protestation contre son transfert arbitraire de la prison de Salé à la prison de Ait Melloul et la privation de tous les acquis qu'il a déjà réalisés.La succession de grèves de la faim qu'il a entamées à titre préventif le mois de juin dernier, ses audiences avec le deuxième procureur du roi de la cour d'Inzegane et son transfert, à deux reprises, à l'hôpital Enzeguan ont été tout simplement ignorés par les autorités marocaines et ce, malgré les maladies chroniques dont il souffre - rhumatisme, quintes de toux aiguës, maladie du coeur et de l'estomac -, et qui sont, actuellement à l'origine de la détérioration de son état de santé.
Le comité d'action pour la libération de TAMEK Ali Salem et tous les détenus politiques sahraouis lance un appel pressant à tous les défenseurs des droits humains, à toutes les organisations des droits de l'homme et à toutes les personnes éprises de paix et de liberté pour entreprendre une démarche auprès des autorités marocaines.
13.07.03
Sujet à des évanouissements, Tamek a
été transporté d'urgenceà l'hôpital
d'Inzegane.
Au premier jour de sa grève de la faim, il a refusé de
recevoir le premier adjoint du procureur général du roi
auprès de la cour d'appel d'Agadir. Ce dernier lui avait rendu
visite à deux reprises et fait des promesses quant ses
revendications sans jamais les honorer.
19.07.03
Les prisoniers politiques de la prison noire d'El Ayoune entament une
grève de la faim de 48 heures en solidarité avec Tamek.
(Communiqué)
27.07.03
Le ministre de la Justice a reçu une délégation
formée de représentants de l'AMDH, OMDH et du Forum
Vérité et Justice, il se serait engagé à
faire transférer Tamek à la prison de Salé
où il jouisait des conditions de prisonniers politique.
Le directeur de la prison d'Aït Melloul s'est
déplacé à Rabat pour consulter ses
supérieurs et discuter du cas de Tamek
Tamek menace actuellement de s'immoler par le feu le mercredi 30 juillet, s'il n'obtient pas satisfaction de ses revendications (voir plus haut). Il est transféré quotidiennement à l'hôpital d'Inezgane pour des malaises cardiaques. (Appel urgent)
Appel
du Comité d'action pour la libération de TAMEK
Ali Salem et tous les détenus politiques
sahraouis Après
avoir tenté différentes formes d'action, le
détenu politique TAMEK Ali Salem, qui observe une
grève de la faim illimitée depuis le mercredi
09/07/2003 en protestation contre son transfert arbitraire
de la prison de Salé à la prison de Ait
Melloul et la privation de tous ses droits essentiels
liés à son statut de prisonnier d'opinion,
a
décidé de s'immoler par le feu le mercredi
30/07/2003. Sachant
qu'une audience avec le ministre de la justice a eu lieu,
cette semaine, avec les représentants de l'AMDH,
OMDH, FVJ, lors de laquelle le ministre leur a promis de
restituer à TAMEK tous les acquis qu'il avait
déja réalisés lorsqu'il était
à la prison de Salé. Face
à la non concrétisation de ces promesses,
TAMEK a pris cette difficile décision. Le
comité d'action pour la libération de TAMEK
Ali Salem et de tous les détenus politiques
sahraouis, tout en imputant la responsabilité au
ministre de la justice et à toutes les parties
concernées, lance un appel pressant et de
détresse pour sommer toute conscience
démocratique à agir dans l'urgence pour sauver
la vie de TAMEK Ali Salem. El
Ayoune, 27.07.03
29.07.03
>>
Communiqué
AFAPREDESA
30.07.03
TAMEK Ali Salem, qui avait décidé de s'immoler par
le feu le mercredi 30/07/2003, a reporté sa décision,
suite à la demande insistante de personnalités
internationales et à l'intervention d'un envoyé des
trois ONG marocaines des droits de l'homme AMDH, OMDH,
FVJ.
En réponse à l'appel de plusieurs organisations de Droits de l'Homme nationales et internationales et à la sollicitation de mes amis militants des Droits de l'Homme, et suite à une série de sessions de dialogue avec Monsieur le ministre de la Justice et le directeur de la prison d'Aït Melloul en présence du militant de Droits de l'Homme M. Ahmed KIKICH, émissaire du Forum de Vérité et de Justice - membre du Conseil National - lors desquelles il a été donné suite à une partie de mes revendications, j'ai décidé de suspendre ma grève de la faim à partir du mercredi 30 juillet 2003 à vingt heures. Ce geste devrait permettre aux organisations de Droits de l'Homme d'intervenir auprès du ministère de la Justice pour mettre en exécution les points convenus lors de la réunion tenue au siège de ce ministère le soir du lundi 21 juillet 2003 avec les trois organisations qui sont: l'Association Marocaine des Droits de l'Homme, l'Organisation Marocaine des Droits de l'Homme et le Forum de Vérité et de Justice, visant à améliorer mes conditions de détention comme prisonnier d'opinion et à me permettre de jouir de tous les droits stipulés dans les règles types minimales de traitement des prisonniers. Je ne laisserais pas cette occasion passer sans saluer chaleureusement tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien pendant ma lutte. Le
prisonnier d'opinion Ali Salem TAMEK |
22.09.03
Tamek écrit à James Baker, envoyé spécial
du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara
Occidental (english)
>> RAPPORT / TÉMOIGNAGE SUR LA PRISON LOCALE D'INEZGANE établi par Ali Salem Tamek
02.12.03
Communiqué
de Ali Salem Tamek et Ahmed Nassiri
(55ème aniversaire de la déclaration des droits de
l'homme, 10.12.03)
10.12.03
Communiqué
du Comité d'action pour la libération de TAMEK Ali
Salem et tous les détenus politiques
sahraouis.
10.12.03
07.01.04
Libération par grâce royale
>> Assa, 10.01.04: Reportage photo
ALI SALEM TAMEK
Prisionero politico saharawi
Tamek a
été libéré par grâce
royale Tamek
liberado por indulto del rey Tamek free
by pardon of the King
26.08.02:
Detención de ALI SALEM TAMEK
Tamek Ali Salem fue detenido cuando se presentaba en los locales
de la policía de Rabat para algunas formalidades con vistas a
participar en las elecciones previstas para el 27 de septiembre
próximo, como parte de la lista de Izquierda Socialista
Unificada (GSU) por la circunscripción de Assa-Zag. Trasladado
a Casablanca, fue interrogado por la Brigada Nacional de la
policía judicial, especializada en interrogar a los grandes
criminales. Al día siguiente fue trasladado a Agadir, donde
continuó el interrogatorio. El Tribunal de Primera Instancia
de Agadir ha fijado su juicio para el 29 de agosto. Su abogado
solicitó el aplazamiento y que se le concediera la libertad
provisional. El tribunal rechazó la liberación y
fijó la audiencia para el lunes 2 de septiembre. Tamek Ali
Salem, que sufre de asma, está actualmente encarcelado en la
prisión civil de Inzegane, conocida por sus malas condiciones
carcelarias. Se le acusa de pertenecer a una red de espionaje a favor
del Frente Polisario, lo que él ha negado, mientras
defendía sus convicciones políticas favorables a la
autodeterminación del pueblo saharaui.
Tamek es miembro del Consejo Nacional del Forum Verdad y Justicia y de la oficina de la sección Sáhara (FVJ-SAH). Miembro del comité administrativo de la CDT (Confederación Democrática del Trabajo), es secretario general de la Oficina de la CDT en Assa.
Ali Salem Mohamed Salem El Mami, llamado Tamek, nació el 24 de diciembre de 1973 en Assa, está casado y es padre de una hija nacida en el 2000, a la que quiso dar el nombre de Attawra (Revolución). Las autoridades marroquíes rechazaron inscribirla en el registro civil bajo el pretexto de que ese nombre no figura en el famoso fichero de nombres marroquíes editado por el Ministerio del Interior marroquí. A causa de no haber sido registrada, la familia se vio privada de la subvención familiar que concede la ley de Marruecos.
Funcionario de la administración de Tuesgui (Assa), Tamek fue detenido en 1993 y condenado a cinco años de cárcel por un tribunal marroquí de Tata, junto con otros cuatro jóvenes saharauis, por haber intentado unirse al Frente Polisario. La pena fue reducida a dos años y Tamek fue liberado en agosto de 1994. Se le detuvo de nuevo en Dajla en diciembre de 1997 y fue puesto en libertad en El Aaiún diez días después. En abril de este año, Tamekrecibió la orden de dejar la ciudad de Assa-Zak para dirigirse a Meknés, cosa que rechazó. Su salario fue congelado. Desde entonces las autoridades marroquíes se niegan a concederle un pasaporte. En 2001 dirigió una carta abierta al ministro marroquí del Interior, que fue publicada en un semanario marroquí en lengua árabe. La prensa independiente arabófona de Marruecos ha publicado en varias ocasiones artículos suyos sobre la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental, así como entrevistas.
Tamek y otros cinco saharauis figuraban en el dictamen de búsqueda y captura lanzado en diciembre de 1999 en el marco del asunto llamado "Red antílope" que en diciembre de 1999 y septiembre del 2000 condujo a la detención de Jaya Reizal, Laghzal Brahim, Massud Laarbi y Bahaha Sidi Salek. Condenados a cuatro años de prisión, fueron liberados en noviembre del 2001, a raíz de las acciones llevadas a cabo conjuntamente por los militantes del FVJ-SAH, el Comité Daddach, el BIRDHSO y Amnesty International. (ver Semana 23 / 2000 y Semana 45/2001)
Reacciones
El 25 de agosto, el Buró Ejecutivo del FVJ publicó un
comunicado en el que condenaba esta detención a la vez que
pedía la libertad del detenido. El FVJ-SAH publicó
igualmente un comunicado en el mismo sentido. AFAPREDESA ha
lanzado un llamamiento pidiendo a las organizaciones de defensa de
los derechos del hombre que intervengan ante las autoridades
marroquíes para liberar sin más tardanza a Tamek Ali
Salem y a todos los presos políticos saharauis.
(Comunicado
de AFAPREDESA)
>> Familiares
de un saharaui pro Derechos Humanos piden a organismos humanitarios
que intercedan en su
liberación,
EUROPA PRESS. 09/09/2002
10.09.02 :
Condena
Ali Salem Tamek ha sido declarado culpable de atentar a la seguridad
del Estado y a ha sido condenado por el tribunal de primera instancia
de Agadir a 2 años de prisión y a una multa de 10.000
dirhams.
Ali Salem Tamek fue detenido cuando iba a presentar su candidatura a
las próximas elecciones legislativas. Era miembro del
Fórum Verdad y Justicia Sección Sahara.
17.10.02:
Juicio en espera de recurso
El recurso de Ali Salem Tamek se solicitó formalmente en los
tribunales, en presencia de un público muy numeroso, llegado
de las zonas ocupadas, al que se unieron muchos estudiantes saharauis
de universidades marroquíes, así como observadores
extranjeros. Tamek, en su alegato, negó cualquier contacto con
ninguna red del Frente Polisario. Tras enumerar detalladamente los
atentados a los derechos humanos en el Sáhara Occidental,
justificó su compromiso en favor de la defensa de los derechos
humanos y de la autodeterminación de su pueblo. El fiscal
general, en lugar de mantener los cargos de acusación, se
embarcó en un panegírico político en favor de la
integridad territorial de Marruecos. Los abogados, entre los que se
encontraba el presidente del Foro Verdad y Justicia, D. Mohammed
Sabbar, demostraron que las acusaciones no tenían fundamento.
El veredicto se espera para el día 24 de octubre.
Ali Salem Tamek, detenido el 26 de agosto en Rabat, fue condenado por
atentado a la seguridad del Estado el 10.09.02 por el tribunal de
primera instancia de Agadir a dos años de cárcel,
más una multa de 10'000 DH.
24.10.02:
Sentencia confirmada
El tribunal de apelación de Agadir ha hecho pública su
sentencia en el juicio del 17 de octubre. La sentencia ha sido
ratificada en dos años de cárcel y 10'000 dirhams de
multa. Tamek ha decidido llevar a cabo una huelga de hambre a partir
del 1º de noviembre para protestar contra sus condiciones de
detención y exigir su traslado a la cárcel de
Salé.
>> ver también el comunicado de Amnistía
Internacional:
El prisionero de conciencia Ali Salem Tamek debe ser
liberado,
Índice AI : MDE 29/004/02, 23 octubre de 2002 o en
francés
>>Free prisoner of conscience Ali-Salem Tamek, ai-index MDE
29/004/2002 , 23/10/2002, inglés).
10.11.02:
Huelga de ambre
Desde el 1º de noviembre Ali Salem Tamek lleva a cabo una huelga
de hambre en protesta por sus condiciones de detención. En el
10º día de huelga, sigue denunciando la indiferencia de
las autoridades marroquíes y ha hecho público un
comunicado en el que reitera sus reivindicaciones, a saber: la
mejora de sus condiciones carcelarias, el reconocimiento de su
condición de preso político, la revisión de su
juicio y su traslado al complejo penitenciario de Salé. Tamek
ha revelado que su estado de salud se está deteriorando. Sufre
dolor de estómago, reumatismo y asma. Amenaza con radicalizar
su huelga de hambre si las autoridades marroquíes siguen
ignorando sus legítimas quejas. Por último, Tamek
expresó su solidaridad con todos los presos saharauis
encarcelados en la cácel de El Aaiún, y exigió
su liberación así como el esclarecimiento de la verdad
sobre el destino de los desaparecidos saharauis.
11.11.02:
Tamek suspende la huelga
Estudiantes saharauis en Rabat organizan una sentada ante la
Dirección General de cárceles, en demanda de la
liberación incondicional e inmediata de Tamek. El director
general de las cárceles recibió a una delegación
de ellos; tomó nota de sus reinvindicaciones y prometió
actuar al respecto.
La familia de Ali Salem Tamek se desplazó de Assa a Inzegane,
cerca de Agadir, para unirse a una sentada ante la cárcel.
Durante la jornada, el director de la cárcel de Inzegane tuvo
una reunión con Tamek, le aseguró que tomaría en
cuenta sus reivindicaciones. Tamek decidió entonces suspender
la huelga, es trasladado esa misma noche al complejo penitenciario de
Salé, cerca de Rabat.
15.11.02
El director general de prisiones recibió una vez más a
una delegación de estudiantes saharauis, que le
presentó un documento conteniendo las reivindicaciones de
Tamek. Tras la entrevista, los estudiantes declararon que el tono
había cambiado y que las autoridades no respetan sus
compromisos y mantienen las restricciones del derecho de visita de
Tamek.
24.12.02:
nueva hulga de hambre
El preso político saharaui lleva a cabo desde el lunes 23 de
diciembre de 2002 una huelga de hambre ilimitada. En un comunicado,
recuerda las promesas que le hizo la dirección de la
cárcel, así como sus reivindicaciones:
- obtener una celda individual, en condiciones sanitarias
satisfactorias;
- que le autoricen a recibir visitas cotidianas;
- que le autoricen a recibir a visitantes en un local no compartido
con los visitantes de presos comunes;
- que se le otorgue el grado de preso político y se le trate
como tal.
Tamek ha entamado esta huelga de hambre a pesar de su deficiente
estado de salud con el objetivo de que sus reivindicaciones sean
tomadas en consideración. Hace responsables de las posibles
consecuencias de esta acción a las autoridades
marroquíes y se declara dispuesto a llevar a cabo más
acciones. Solicita la solidaridad y la intervención de todas
las organizaciones de derechos humanos en demanda de su
liberación y la liberación de todos los presos
políticos y para apoyar sus reivindicaciones.
26.12.02
La dirección del complejo penitenciario de Rabat ha trasladado
a una celda individual a Ali Salem Tamek, que pone fin a la huelga de
hambre.
27.12.02
Los estudiantes saharauis de Rabat organizaron una sentada ante la
sede de la Dirección Penitenciaria para reclamar la
liberación de todos los presos políticos saharauis y
denunciar el degradante e inhumano estado en el que se encuentran
estos presos.
28.12.02:
Medios de comunicación
Tamek, durante dos entrevistas en dos semanarios árabes
marroquís, Alayam y Annahar, recuerda su compromiso en favor
de la autodeterminación del pueblo saharaui y exige su
liberación, así como la de los demás presos
políticos. Durante la emisión semanal del programa de
televisión "la prensa tiene una opinión", de la cadena
marroquí 2M, dedicada al análisis de los
acontecimientos del año 2002, un periodista evocó, en
dos ocasiones, el caso de Tamek, calificado de prisionero
político.
01.01.03:
Assa
La comunidad saharaui de este oásis del Sur Marroquí ha
manifestado su solidaridad con su conciudadano Tamek y con todos los
prisioneros políticos saharauis organizando una jornada de
acciones con un puesto informativo y una sentada. Los numerosos
participantes en la manifestación, que se desarrolló en
presencia de varios miembros de su familia más cercana,
pidieron la liberación de Tamek y de todos los prisioneros
políticos saharauis, así como que se establezca la
verdad sobre los desaparecidos saharauis. Se difundieron por
altavoces numerosos mensajes de ONGs saharauis de defensa de los
derechos humanos, del FVJ, de Daddach y finalmente del mismo Tamek
desde la lejanía de la cárcel. No se pudo realizar una
llamada prevista con el BIRDHSO por problemas
técnicos.
06.01.03
La semana
pasada Tamek recibió la visita del presidente del Observatorio
marroquí de prisiones, Me Abderrahim Jamâi, que se
informó sobre las condiciones carcelarias de la prisión
civil de Inezegan, donde Tamek permaneció un tiempo
anteriormente.
El 6 de enero una delegación del Ministerio de Justicia
también le visitó para indagar sobre el mismo tema e
informarse de las reivindicaciones de Tamek.
Por otra parte, en el marco de la manifestación en solidaridad
con Tamek y los demás presos políticos saharauis, que
tuvo lugar en Assa el 1º de enero se ha constituido un
comité de acción por la liberación de Ali Salem
Tamek y de todos los presos políticos saharauis. La
secretaría está formada por ex-presos polóticos
y miembros de la familia de Tamek. Mohammed Daddach fue nombrado
presidente de honor.
07.01.03
Ali Salem
Tamek escribe una carta a James
Baker,
Enviado personal del Secretario general de la ONU.
30.01.03
La semana pasada una delegación oficial visitó Ali
Salem Tamek en el centro penitenciairio de Salé. Le
aseguró una mejora de sus condiciones carcelarias. El
periódico árabe-marroquí "An-Nahar" había
publicado un informe detallado de Tamek sobre las condiciones
carcelarias en la cárcel de Inezegane donde pasó los
primeros días de encarcelamiento.
Tamek ha iniciado una huelga de hambre de 48 horas para reclamar su derecho a recibir visitas el sábado y los días festivos. No fueron autorizados a visitarle un abogado y un periodista, ambos españoles. Se han creado un Comité de acción por la liberación de Tamek y de todos los presos políticos en Assa y en Boujdour, con los que se puede contactar vía e-mail: comiteaction@caramail.com ( >> documentos en PDF)
El mismo día, Tamek fue agredido dos veces por un preso de derecho común, traficante recidivista, que intentó pegarle, una vez con una barra metálica y otra con un cuchillo, gritando "El Sáhara es marroqui, viva Mohamed VI". Gracia a la intervención de sus compañeros presos, Tamek no sufrió daños. Ha enviado una carta de protesta al Fiscal General del Rey al Tribunal de Apelaciones de Rabat, exigiéndole que garantice su seguridad en la cárcel. El presidente del Foro Verdad y Justicia, Don Essabar Mohamed, visitó a Tamek para informarse sobre el incidente.[comunicado Tamek] [comunicado Foro Verdad y Justicia Seccion Sahara, 02.02.03 - comunicado Comite preparativo para esclarecer el paradero de Los Desaparecidos saharauis, 03.02.03]
Primeros de
marzo:
Nueva huelga de hambre desde el 10 de Marzo
Comunicado
y llamada,
09.03.03.
Comunicado
de solidaridad de M. Daddach,
10.03.03.
Comunicado
de solidaridad del Comite preparativo para esclarecer el paradero de
los desaparecidos saharauis,
10.03.03.
15.03.03
Por motivo de degradación de su salud y complicaciones
pulmonar (asma, pulmonia) Tamek fue transferido durante la noche
urgentemente en la enfermeria de la carcel, su traslado en el
hospital es considerado.
Dramático llamamento de Taura Tamek: Libertad para su padre, Ali Salem Tamek
19.03.03
Tamek ha sido trasladado ya dos veces al hospital. El BIRDHSO lanza
una Acciòn urgente: Salvemos
la vida de TAMEK.
(ver tambien noticia
de Sahara Press Service)
21.03.03
Ali Salem Tamek abandona la huelga de hambre despues que
ha obtenido satisfacción de sus reivindicaciones.
(>> ver semana
12/2003)
07.05.03
Carta
de Tamek a Kofi Annan secretario general de la ONU
25.05.03
Tamek fue traslado en la prision de Aït Melloul.
03.06.03
Comunidao
y llamamento:
nueva huelga de hambre.
09.06.03
Initio de la huelga de hambre. Tamek fue trasladado en el hospital de
la carcel Por motivo de degradación de su salud.
29.06.03
El comité de acción por la liberación de Ali
Tamek pone en conocimiento de la opinion pública el grave
deterioro que sufre a consecuencia de las huelgas de hambre, el
pasado 29 de junio, Ali Salem fue ingresado de urgencia en el
hospital de Inzegane (Marruecos) el informe medico es el siguiente:
- fiebre de 40º
- pulsaciones 120
- tension arterial muy baja
Queremos hacer un llamamiento para todas las personas, organizaciones e instituciones que puedan intervengan para salvar la vida de Ali Salem Tamek, contacto: comiteaction@caramail.com
LLAMAMIENTO
DESDE LA PROFUNDIDAD DE LAS TINIEBLAS Las
autoridades marroquíes han tomado la decisión
de proceder a mi traslado arbitrario de la cárcel de
Salé a la prisión de Ait Melloul, y ello a
pesar de que disfruto del estatuto de preso de conciencia,
lo que constituye una violación flagrante de mis
más elementales y legítimos
derechos. Las
sucesivas huelgas de hambre que he llevado a cabo a
título preventivo el mes de junio pasado, mi
traslado, en dos ocasiones, al hospital de Enzeguan y los
incesantes llamamientos de la Comunidad internacional para
la mejora de mis condiciones carcelarias, han sido simple y
llanamente ignorados por las autoridades marroquíes y
ello a pesar de las enfermedades crónicas que padezco
&endash; reumatismo, ataques de tos aguda, afecciones de
corazón y de estómago- que son, hoy por hoy,
el origen de la deterioración de mi estado de
salud. El
trato deshonroso e inhumano que se me inflige demuestra que
la administración penitenciaria y, a través de
ella, el Gobierno marroquí, desean, a modo de
represalia, mi muerte lenta en la profundidad de las
tinieblas. Desde
el interior de mi celda, lanzo una llamamiento urgente a
todos los defensores de los derechos humanos, a todas las
organizaciones de derechos humanos y a todas las personas
que aman la paz y la libertad, para que lleven a cabo las
gestiones pertinentes ante las autoridades marroquíes
y salvar así mi vida en peligro. Ali
Salem Tamek
Preso de conciencia saharaui
Número de preso 1591
Prisión de Ait Melloul, a 2 de julio de 2003
09.07.03
Comunicado
del Comité de acción para la liberación de TAMEK
Ali Salem y todos los presos políticos saharauis.
El preso político TAMEK Ali Salem ha iniciado una huelga de hambre ilimitada a partir del miércoles 09/07/2003 en protesta contra su traslado arbitrario de la prisión de Salé a la prisión de Aït Melloul y la privación de todas las mejoras que había ido consiguiendo.
La sucesión de huelgas de hambre que empezó el mes de junio pasado, sus audiencias con el segundo fiscal del Rey del tribunal de Inzegane y su ingreso, en dos ocasiones, en el hospital Enzeguan fueron totalmente ignoradas por las autoridades marroquíes, y esto, a pesar de las enfermedades crónicas que padece - reumatismo, accesos de tos agudos, graves problemas en corazón y estómago -, y que son la causa, actualmente del empeoramiento de su estado de salud. El Comité de acción para la liberación de TAMEK Ali Salem y todos los presos políticos saharauis hace un llamamiento urgente a todos los defensores de los derechos humanos, a todas las organizaciones de derechos humanos y a todas las personas amantes de paz y libertad para intervenir ante las autoridades marroquíes.Direccion de Tamek para correo. tanto postal como electrónico :
ALI-SALEM TAMEK
n° d'ecrou 1519
Prison locale de Aït Melloul
Aït Melloul Maroc
tamekalisalem@hotmail.com
19.07.03
Huelga
de hambre de los presos politícos en la carcel negra de El
Aaiun. Comunicado
20.07.03
Grave
situación del detenido político Ali Salem Tamek,
comunicado AFAPREDESA
27.07.03
El Ministro de Justicia ha recibido una Delegación formada por
representantes de AMDH OMDH y del Foro Verdad y Justicia, quien
será el encargado de transferir a TAMEK a la prisión de
Salé, donde gozará de las condicioens de prisionero
político.
El director de la prisión de Aït Melloul, se ha desplazado a Rabat, para consultar con sus superiores y discutir el caso de TAMEK.
TAMEK amenaza con prenderse fuego el miércoles 30 de julio, si no obtiene satisfacción a sus reinvindicaciones. Actualmente se encuentra en le Hospital de Inezgane por su dolencias cardiacas. (Llamamiento urgente):
Llamamiento
del Comité de Acción para la Liberación
de TAMEK Ali Salem y de todos los presos políticos
saharauis. Tras
haber probado diferentes acciones, el preso político
TAMEK Ali Salem, que mantiene una huelga de hambre
indefinida desde el miércoles 09/07/2.003, en
protesta contra su traslado arbitrario de la prisión
de Salé a la prisión de Ait Mellou, y la
privación de todos sus derechos esenciales ligados a
su estatus de prisionero de opinión,
ha
decidido inmolarse con fuego el miércoles
30/07/2.003 Sabiendo
que una audiencia con el Ministro de Justicia ha tenido
lugar, esta semana, con los representantes de la AMDH, OMDH,
FVJ, después de la cual el Ministro les ha prometido
restituir a TAMEK todos los derechos adquiridos que
había ya conseguido cuando estaba en la
prisión de Salé. Frente a la no
concreción de estas promesas, TAMEK a tomado esta
dificil decisión. El
Comité de Acción para la Liberación de
TAMEK Ali Salem y de todos los presos políticos
saharauis, imputando la responsabilidad al Ministro de
Justicia y a todas las partes concernidas, lanza un
llamamiento urgente y de angustia, para apelar a toda
conciencia democrática, para tratar, urgentemente, de
salvar la vida de TAMEK ALI SALEM. El
Aaiún, 27.07.03
30.07.03
Tamek deja
su huelga de hambre (comunicado
en francés)
22.09.03
Tamek escribe una carta a James Baker, enviado especial del
Secretario general de la ONU para el Sahara Occidental
(english)
>> RAPPORT / TÉMOIGNAGE SUR LA PRISON LOCALE D'INEZGANE établi par Ali Salem Tamek
07.01.04
Tamek liberado por indulto del rey.
>> fotos de la recepcion en Assa
Tamek a
été libéré par grâce
royale Tamek
liberado por indulto del rey Tamek free
by pardon of the King
26.08.02:
Arrest of ALI SALEM TAMEK
While he was presenting himself in a police station in Rabat for
electoral registration forms for the forthcoming elections on 27
September next on the list of the United Socialist Left (Gauche
Socialiste Unifiée - GSU) in the constituency of Assa-Zag, Ali
Salem Tamek was arrested and taken to Casablanca, where he was
interrogated by the national brigade of judicial police, specialised
in interrogations of major criminals. The next day he was transferred
to Agadir, where the interrogation continued. The magistrate's court
of Agadir set the sentence for 29 August. His lawyer requested an
adjournment and release on bail. The court refused bail and set the
hearing for Monday 2 September. Tamek Ali Salem, who suffers from
asthma, is at present in the civil prison of Inzegane, known for its
poor prison conditions. He is accused of belonging to a spy network
working for the Polisario Front, which he has denied while at the
same time defending his political convictions in favour of
self-determination for the Saharawi people.
Tamek is a member of the National Council of the Forum for Truth and Justice ( Forum Vérité et Justice) and of the executive of the Sahara section (FVJ-SAH). A member of the administrative committee of the CDT (Democratic Labour Confederation), he is general secretary of the CDT of Assa. Ali Salem Mohamed Salem El Mami (known as Tamek) was born on 24.12.73 in Assa, he is married and has a small daughter born in 2000, who he wanted to call Attawra (revolution). The Moroccan authorities refused the registration on the civil registry on the pretext that this first name is not on the famous list of Moroccan forenames edited by the Moroccan Ministry of the Interior. Following the non registration, the family were refused the family allowance given under Moroccan law.
A council worker in the administration of Touesgui (Assa), Tamek had been arrested in 1993 and sentenced with four young Saharawis, by a Moroccan court in Tata, to five years of closed prison, for having tried to join the Polisario Front. The punishment was reduced to two years and Tamek was pardoned in August 1994. He was arrested again in Dakhla in December 1997 and released in El Ayoun 10 days later. In April of that year Tamek was ordered to leave Assa-Zak and go to Meknes, which he refused to do. His salary was frozen. The Moroccan authorities still deny him a passport. He sent an open letter in 2001 to the Moroccan minister of the Interior, published in a Moroccan Arab language weekly. The Moroccan Arab language independent press on several occasions published his articles on the human rights situation in Western Sahara and interviews.
Tamek and five other Saharawis figure in the search warrants of December 1999 part of the affair known as "Network Antilope" which led to the arrest of Khaya Cheikh, Laghzal Brahim, Massoud Laarbi and Bahaha Sidi Salek in December 1999 and September 2000. Sentenced to four years' imprisonment, they were released in November 2001, following actions carried out jointly by activists of the Forum for Truth and Justice, the Daddach committee, BIRDHSO and Amnesty International. (see week 23 / 2000 and week 45/2001)
Reactions
The executive of FVJ published on 27 August a statement in which it
condemned this arrest and demanded his release. The FVJ-SAH also
published a statement along the same lines. AFAPREDESA launched an
urgent appeal asking human rights organisations to appeal to the
Moroccan authorities for the release without delay, of Tamek and all
the Saharawi political detainees. (AFAPREDESA
statement engl.)
>> The
family of Ali Salem Tamek appeals to all humanitarian organisations
to intervene for his liberation,
SPS, 08.09.02
10.09.02 :
Judgment of a Human Rights defensor
Ali Salem Tamek has been sentenced by the court of Agadir to two
years in prison and 10'000 dirhams of penalty.
17.10.02:
Appeal comes to court
The appeal of Ali Salem Tamek took place in the presence of a great
number of members of the public come from the occupied territories,
together with many Saharawi students from Moroccan universities and
foreign observers. In his plea, Tamek denied any link with the
Polisario Front network. Spelling out in detail violations of
human rights in Western Sahara, he justified his promotion of human
rights and the self-determination of his people. The state
prosecutor, rather than develop a case around the principal charges,
instead launched into a plea for the territorial integrity of
Morocco. Lawyers, among them the president of the Truth &
Justice Forum, Me Mohammed Sabbar, showed that the charges against
Tamek were without foundation. Judgement is expected on the
24th October.
Ali Salem Tamek, arrested on the 26th August in Rabat, was found
guilty of threatening the security of the state and sentenced to two
years of closed prison and a fine of 10,000 Dirhams on 10.09.02 by
the magistrate's court in Agadir.
24.10.02:
Judgement confirmed at appeal
Agadir Appeal Court publicised its judgement in the trial of 17th
October. The sentence was confirmed as 2 years of imprisonment
and a fine of 10000 Dirhams (cUS$1000). Tamek went on hunger
strike from 1st November to protest against his conditions of
detention and to demand to be transferrred to the prison at Sale.
(Press release from Amnesty international:
Free
prisoner of conscience Ali-Salem Tamek, ai-index MDE 29/004/2002,
23/10/2002)
10.11.02:
Hunger strike
Since 1 November, Ali Salem Tamek has been observing a hunger strike
in protest at the conditions of his detention. On the 10th day of the
strike, denouncing the indifference of the Moroccan authorities, he
published a statement in which he renews his grievances, namely the
improvement of his prison conditions, the recognition of his status
as political detainee, the revision of his trial and his transfer to
the penitentiary complex of Salé. Tamek has pointed out that
his state of health has deteriorated. He is suffering from stomach
problems, rheumatism and asthma. He has threatened to make his strike
more radical if the Moroccan authorities continue to ignore his
legitimate complaints. Finally, Tamek expressed his solidarity with
all Saharawi detainees held in El Ayoun prison, and demanded their
release and the establishment of the truth on the fate of disappeared
Saharawis.
11.11.02
Saharawi students in Rabat organised a sit-in outside the management
of the prison service, asking the immediate and unconditional release
of Tamek. A delegation is received by the General Director of
Prisons, who takes note of their grievances and promises to act.
The family of Ali Salem Tamek travel from Assa to Inzegane near
Agadir for a sit-in outside the prison.
In the course of the day, the director of Inzegane prison, after
talking to Tamek, assures him that his grievances are being taken
into account. He therefore decides to suspend his strike, he is
transferred the same evening to the penitentiary complex of
Salé near Rabat.
15.11.02
A Saharawi student delegation was received again by the head of the
Rabat prison service, to which it presented a document concerning the
grievances of Tamek. After the meeting the students declared that the
tone had changed and that the authorities were not respecting their
undertakings and were maintaining restrictions on Tamek's right to
visitors.
10.12.02 :
International day of human rights
Over 400 prisoners from El Ayoun's civil prison - Saharawi political
detainees with Saharawi and Moroccan prisoners of common law -
observe a collective hunger strike on the occasion of the 54th
anniversary of the Universal Declaration of Human Rights. They
protested against the conditions of their confinement and denounced
the assassination in that prison of Boucetta Mohamed. Tamek Ali
Salem, now in the penitentiary complex of Salé also observes a
24-hour hunger strike.
24.12.02
Tamek who is observing an unlimited hunger strike since Monday 23
December 2002. In a statement, he recalls the promises which were
made to him by the prison management, as well as his
claims:
Tamek decided on this hunger strike despite his failing health to draw attention to his claims. He lays the responsibility for any possible consequences of this action on the Moroccan authorities and says he has other actions in mind. He calls for solidarity and the intervention of all human rights organisations to demand his release and the liberation of all political detainees and for the support of his claims.
26.12.02
The prison management of the penitentiary complex at Rabat assigns an
individual cell to Tamek, who ends his hunger strike which started on
23.12.
27.12.02
Saharawi students in Rabat organise a sit-in outside the prison
management office to call for the release of all Saharawi political
detainees and to denounce the inhuman and degrading conditions in
which these detainees are held.
28.12.02
Tamek, in interviews with two Moroccan Arab language weeklies, Alayam
and Annahar, recalls his commitment to self-determination for the
Saharawi people and calls for his release as well as liberation for
the other political detainees. During the weekly television program
"The press has its opinion" on the Moroccan channel 2M, devoted to
the analysis of events in 2002, a journalist refers twice to the case
of Tamek, describing him as a political prisoner.
01.01.03
Assa
The Saharawi community in this oasis in Southern Morocco expresed its
solidarity with its fellow-citizen Tamek and all Saharawi political
prisoners by organising an action day with an information stand and a
sit-in. The numerous participants in the demonstration, which took
place in the presence of several members of close family, demanded
the release of Tamek and all Saharawi political prisoners as well as
the truth about disappeared Saharawis. Many telephone messages were
broadcast by loud-speaker, coming from different Saharawi human
rights NGOs, from the Forum for Truth and Justice, from Daddach and
even from Tamek himself in the depths of his prison. A planned
telephone link-up with BIRDHSO was prevented from happening by
technical reasons.
07.01.03
Last week Tamek imprisoned at Salé, received a visit from the
president of the Moroccan Observers of prisons, Mr Abderrahim
Jamâi, who informed himself about prison conditions at
the prison of Inezegan, where Tamek had previously been living.
On 6 January, a delegation from the Ministry of Justice also paid a
him visit for talks on the same subject and his claims.
Meanwhile, as a demonstration of solidarity with Tamek and Saharawi
political prisoners, which took place at Assa on 1 January an
action committee for the release of Ali Salem Tamek and all
Saharawi political prisoners was set up. The secretariat is
composed of former political detainees and members of the family of
Tamek. Mohamed Daddach was appointed the president of
honour.
07.01.03
Ali Salem Tamek has addressed a letter to une James
Baker,
UN SG Personal Envoy.
30.01.03
Last week an official delegation visited Ali Salem Tamek in the
penitentiary of Salé. They assured him there would be
improvement in his prison conditions. The Moroccan Arab-language
daily "An-Nahar" had published a detailed report from Tamek on
prison conditions in Inezegane prison where he passed his first days
of detention.
Tamek started a 48-hour hunger strike to demand the right to receive visits on Saturday and public holidays. A Spanish lawyer and a journalist were not authorised to visit him. Action committees for the release of Tamek and all political detainees were created in Assa and Boujdour, they can be contacted by email: comiteaction@caramail.com
Savage aggression: The same day, Tamek was attacked twice by a common law prisoner, a drug trafficker, who tried to strike him, once with a metal bar and another time with a knife, shouting "The Sahara is Moroccan, Long live Mohamed VI". Thanks to the intervention of his fellow-detainees, Tamek was not hurt. He sent a letter of protest to the King's chief justice at the court of appeal in Rabat, asking for assurance of his safety in prison. The president of the Forum for Truth and Justice, Maitre Essabar Mohamed, paid Tamek a visit to inform himself about the incident.
First week of
March 2003
New hunger strike of 10 March.
Press
release
and appeal
15.03.03
Because of a the deterioration of his health and pulmonary
complications (asthma, pneumonia) Tamek has been transfered urgently
during the night to the infirmary of the prison and his
hospitalisation in a clinic is considered.
>> Cry of little Thaoura Tamek
19.03.03
Tamek has been admitted in hospital, Urgent
action of BIRDHSO:
Save the Life of Ali Salem Tamek.
>> Press
release
of the Collective
of the Saharawi Human Rights defenders "Territory of Western Sahara
under Moroccan Control".
21.03.03
Ali Salem Tamek has stopped the hunger strike. He obtained
satisfaction of most of his claims. (>> see Weekly news
week
12/2003)
07.05.03
Letter of Tamek to UN Secretary-general Kofi Annan
.(spanish)
25.05.03
Tamek was transfered to the Aït Melloul prison. New hunger
strike.(>>
appeal French / Spanish)
09.06.03
Begin of a 48 hours hunger strike. Tamek has been transfered to
the prison hospital because of a the deterioration of his
health.
29.06.03
Prisoner of Conscience: Ali Salem Tamek has been transfered to the
hospital. His health condition deteriorating given his consecutive
hunger strikes. The Action Committe for the release of Ali Salem
Tamek and all Saharawi political prisoners is concerned that Mr.
Tamek's life is increasingly at risk and continues to call for his
immediate and unconditional release as a prisoner of conscience.
Contact of The Action Committe: comiteaction@caramail.com
02.07.03
A
Call From Darkness
09.07.03
Ali
Salem Tamek started an unlimited hunger strike in protest at his
transfer from Salé prison to Aït Melloul prison where he
is deprived of the advantages granted to him as a political prisoner,
as a result of previous strikes. On the same day Tamek refused to
receive the first deputy of the King's Public Prosecutor at the
Appeal Court of Agadir who has never kept his promises. The latest
news is that Tamek, suffering from fainting attacks, has been taken
as an emergency case to Inzegane hospital. (Statement
from the Action Committee for the release of Tamek Ali Salem and all
the Saharawi political detainees)
27.07.03 27
Jul 03:
Tamek threatens to self-immolate by setting himself on fire
protesting the Moroccan government's denial of political prisoner
status and the inhumane and humiliating treatments inflicted on him.
He was first granted a political prisoner status - after an
international campaign on his behalf - and later revoked through his
transfer to another prison.
Here follows a statement released in Moroccan-occupied Western
Sahara from the "Action Committee for the Liberation of Ali Salem
Tamek and all Saharawi Political Prisoners" :
Appeal by the Action Committee for the Liberation of Ali Salem TAMEK and all Saharawi Political Prisoners After having tried various forms of action, the political prisoner Ali Salem Tamek, who has been observing an indefinite hunger strike since Wednesday 9th July, in protest against his arbitrary transfer from Sale prison to Ait Melloul and the withdrawal of his essential rights that follow from his status as prisoner of conscience, has decided to immolate himself by fire on Wednesday 30th July. He is aware that representatives of the AMDH (Moroccan Association of Human Rights), OMDH (Global Human Rights Observatory) and FVJ (Forum for Truth and Justice) had had an audience with the [Moroccan] Minister of Justice this week, during which the minister promised to restore to Tamek all the gains he had made while he was imprisoned in Sale. Faced with the non-fulfillment of these promises, Tamek has taken this difficult decision. The Action Committee for the Liberation of Ali Salem Tamek and all Saharawi Political Prisoners, while holding the Minister of Justice and all concerned responsible, launches a pressing appeal, in distress, to summon all people of democratic beliefs to work urgently to save the life of Ali Salem Tamek El Ayoun, 27th July 2003 |
>> Press release Western Sahara Campaign UK from 29.07.03.
>> A Brief record of the life of Ali Salem Tamek, human rights and unions activist.A paper prepared by the Action Committee for the Liberation of Ali Salem Tamek and all the Sahraoui prisoners.(PDF document to download)
30.07.03
TAMEK deferred his decision of self-immolation responding to several
requests from international personalities and the intervention of an
envoy of the three Moroccan human rights organizations; AMDH, OMDH,
and FVJ and Tamek stops his hunger strike. (communiqué
in French)
02.10.03
Tamek writes a second
Letter to
James Baker.
>> RAPPORT / TÉMOIGNAGE SUR LA PRISON LOCALE D'INEZGANE établi par Ali Salem Tamek
07.01.04
Tamek is free by pardon of the King.
>> photos of his welcome in Assa