Union des Journalistes et Ecrivains Sahraouis

 

Communiqué de presse

Des moyens de communications du Makhzen et des soit-disant ONG marocaines ont de nouveau orchestré une véritable chasse à la sorcière contre l'activiste des droits humains et ex-prisonnier politique sahraoui, M. Ali Salem Tamek.

Au lieu d'être les premiers à défendre la liberté d'expression des individus et des groupes, ils se sont attaqués à l'homme rien que parce qu'il a essayé d'aider une jeune fillette sahraouie de dix ans, l'une des centaines de victimes sahraouies des mines de toutes sortes plantées par les forces royales marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc.

L'homme est donc accusé d'avoir « trahi » la force occupante de son territoire, parce qu'il refuse de reconnaître le fait accompli colonial que Rabat essaye d'imposer sur le Sahara Occidental, parce qu'il s'investit comme il peut dans la défense des droits de ses compatriotes, parce qu'il est déterminé à défendre son droit à la libre expression et parce qu'il est résolu à plaider pour le droit de son peuple à l'autodétermination et à l'indépendance.

Face à ce nouveau épisode de répression et de discrimination contre les citoyens sahraouis, et face à la persistance des moyens de communications marocains à soutenir les pratiques répressives du régime marocain contre le peuple sahraoui, voir même en être le fer de lance, l'Union des journalistes et écrivains sahraouis tient à :


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