FRENTE POLISARIO

Representación para Europa  

DECLARACIÓN DE MOHAMED SIDATI

MINISTRO DELEGADO PARA EUROPA DE LA RASD, MIEMBRO DEL SECRETARIADO NACIONAL DEL FRENTE POLISARIO

Desde que ocupa mediante la fuerza y la violencia el Sáhara Occidental, Marruecos ha recurrido a todos los medios para implicar a entidades extranjeras intentando asociarlas al expolio sistemático del Sáhara Occidental. Esta afirmación está demostrada por el modo de esquilmar las riquezas no renovables y el otorgamiento de permisos y de exploración y explotación del petróleo. Las costas saharauis han estado igualmente sometidas a la rapiña y allí la pesca se practica con el único objetivo de obtener inmediatamente beneficios sin atención alguna por los recursos pesqueros, en vías de extinción, ni al ecosistema que puede quedar irremediablemente afectado.

Marruecos ahora pretende beneficiarse de fondos que la Unión Europea podría destinar a ciertas de sus regiones bajo la rúbrica « cooperación transfronteriza de regiones ultra-periféricas » para hacer luego uso de ellos en el Sáhara Occidental que ocupa ilegalmente. En este objetivo puede contar con la complicidad de los miembros del gobierno autónomo de las Islas Canarias que multiplican sus iniciativas ante la Unión Europea en este sentido. Esto va más allá de la simple cooperación para convertirse en connivencia. El campo de aplicación de esta iniciativa se extendería, por tanto, más allá del territorio ilegalmente ocupada del Sáhara Occidental. Esto es tanto más cierto, cuanto que el Gobierno de Canarias parece asumir las fórmulas que quiere proponerle Marruecos en este asunto. Nos dirigimos al Gobierno central español para llamarle la atención sobre la gravedad de la iniciativa de las Islas Canarias. Es de su responsabilidad poner fin a la misma.

Nunca se insistirá suficientemente en el hecho de que el Sáhara Occidental, en sus fronteras heredadas de la colonización española continúa siendo considerado como territorio no autónomo en proceso de descolonización. Por ello, ningún Estado miembro de las Naciones Unidas puede considerarlo como parte de Marruecos. Sería más atinado inspirarse en este tema en la posición del gobierno de los Estados Unidos de América que en una declaración oficial de su representante para el comercio, Robert Zoellick, ha precisado respecto al acuerdo de libre comercio que firmó con Marruecos, que las cláusulas de éste se aplican únicamente en las fronteras internacionalmente reconocidas de Marruecos y no afectan por tanto al territorio del Sáhara Occidental.

Puesto que se trata de iniciativas ilegales, querríamos llamar la atención del conjunto de la Unión Europea sobre la gravedad que tendría el dar curso a este género de tentativas contrarias al Derecho y a la legalidad.

En efecto, el Sáhara Occidental es un territorio no autónomo donde está en curso un proceso de descolonización emprendido por la ONU. Su estatuto se determinará a través del ejercicio por el pueblo saharaui de su derecho inalienable a la autodeterminación. Entre tanto, conviene que la Unión Europea vele por el respeto de la legalidad internacional en sus relacines de cooperación con Marruecos, absteniéndose de adoptar cualquier decisión susceptible de obstaculizar o impedir la aplicación del Derecho Internacional.

Mohamed SIDATI

Contact:+ 0032 4 77706233 / +0034 630406322

email: mohamedsidati@yahoo.com

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FRONT POLISARIO

Représentation pour l'Europe  

DÉCLARATION MOHAMED SIDATI

MINISTRE DÉLÉGUÉ POUR L'EUROPE DE LA RASD

MEMBRE DU SÉCRETARIAT NATIONAL DU FRONT POLISARIO

Depuis qu'il occupe par la force et la violence le Sahara Occidental, le Maroc a eu recours à tous les moyens pour impliquer des entités étrangères en tentant de les associer au pillage systématique de celui-ci. Une telle assertion est du reste, attestée par le bradage des richesses non renouvelables, l'octroi de permis de recherche et d'exploitation pétrole. Les côtes sahraouis sont également soumises à la rapine, la pêche y est pratiquée dans le seul but d'engranger immédiatement des profits,sans ménagement aucun pour des ressources halieutiques en voie d'épuisement, ni pour l'écosystème qui en serait irrémédiablement affecté.

Le Maroc cherche actuellement à bénéficier des fonds que l'Union Européenne pourrait destiner à certaines de ses régions au titre de "la coopération transfrontalière incluant des régions ultra périphériques " pour en faire usage ultérieurement au Sahara Occidental qu'il occupe illégalement. Il peut compter en cela sur la complicité des membres du Gouvernement autonome des Iles Canaries, lesquels multiplient les démarches auprès de l'Union en ce sens. Ce qui va au delà de la simple coopération pour revêtir le caractère de connivence. Le champ d'application de leur initiative s'étendrait, dés lors, au delà du territoire internationalement reconnu du Maroc, pour piétiner sur la partie illégalement occupé du Sahara Occidental. Ceci est d'autant plus vrai que le Gouvernement des Canaries, semble s'accommoder des formules que veuille lui proposer le Maroc en la matière. Nous nous adressons donc au gouvernement fédéral espagnol pour attirer leur attention sur la gravité de la démarche des autorités des îles canaries, il est de leur responsabilité d y mettre un terme.

On ne dira jamais assez que le Sahara Occidental, dans ses Frontières hérités de la colonisation espagnole, continue d'être considéré comme territoire non autonome en instance de décolonisation. Il ne peut de ce fait, être considéré par aucun membre des Nations Unies comme pouvant faire partie du Maroc. Il serait plus judicieux de s´inspirer dans le domaine de la position du gouvernement des Etats Unis d'Amérique qui dans une déclaration officielle de leur Représentant pour le commerce Robert Zoellick, a précisé au sujet de l´accord de libre échange, que les clauses du dit accord s'appliquent uniquement aux frontières internationalement reconnu du Maroc, et ne concernent donc pas le territoire du Sahara Occidental.

S'agissant donc de démarches illégales, nous mettons en garde leurs auteurs, comme nous voudrions attirer l'attention de l'ensemble de l'Union Européenne sur la gravité qui consisterait à donner suite à ce genre de tentatives contraires au droit et à la légalité.

En effet le Sahara Occidental est un territoire non autonome où un processus de décolonisation entamé par l'ONU est en cours. Son statut sera déterminé à travers l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination. En attendant il convient que l'Union Européenne veille au respect de la légalité internationale dans ses relations de coopération avec le Maroc, en s'abstenant d'adopter toute décision de nature à faire obstacle/entraver à l'application du Droit International.

Mohamed SIDATI

Contact:+ 0032 4 77706233 / +0034 630406322

email: mohamedsidati@yahoo.com

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