57ème Session de la Sous-commission des Droits de l'Homme (25 juillet-12 Août 2005 à Genève)

 

INTERFAITH INTERNATIONAL

Intervention au titre du point 02 : Question de la violation des droits de l'homme et des libertés fondamentales :
Date: 27 juillet 2005
Orateur: Ahmed Sidi Aly

Monsieur le Président,

Au moment même ou se tiennent les travaux de votre commission, les citoyens sahraouis souffrent dans les villes sous occupation marocaine de la répression exercée par les différents appareils de sécurité marocaine notamment la gendarmerie, l'armée, la police, les services secrets, les forces auxiliaires. Cet acharnement s'est accentué depuis le 21 mai dernier suite aux manifestations pacifiques qui ont été organisées aussi bien dans les villes sahraouies, au sud du Maroc que dans les cites universitaires marocaines ou poursuivent leurs études des étudiants sahraouis.

Ces manifestations pourtant pacifiques revendiquaient le droit du peuple sahraoui à autodétermination reconnaît universellement depuis le début des années soixante ainsi que par les conventions, normes internationales et les propres Conseil de Sécurité et l'Assemblée Générale.

Ces manifestations pacifiques qui ne demandaient que l'arrêt des flagrantes violations des droits de l'homme commises, en toute impunité, par le régime marocain au Sahara Occidental, ont été réprimées à sang causant des centaines de victimes, saccageant des dizaines de maisons des familles sahraouies ainsi que la détention de plus 35 activistes des droits de l'homme parmi lesquels Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Noumria, Lidri Housseine, Mohamed Motaoukil, Abderrahman Bougarfa, Mohamed Gaoudi et El Arbi Maasoud.

Monsieur le Président,

La réponse irresponsable du Maroc a été l'objet d'une large condamnation de la part des organisations internationales : Amnesty International entre autres, le Bureau International pour le Respect des Droits de l'homme au Sahara Occidental , la Fondation Norvegienne RAFTO ainsi que des partis politiques de plusieurs pays notamment en France, Espagne, Italie…, des centaines de parlementaires du Parlement Européen et des parlements nationaux et régionaux.

Monsieur le Président,

La poursuite de la situation coloniale au Sahara Occidental est la principale cause de la persistance des violations des droits de l'homme dans les territoires occupés et laisse la porte grande ouverte sur des dérives dangereuses qui nous font craindre un véritable nettoyage ethnique dans cette région meurtrie par trente années de déni de justice. C'est pourquoi, il est urgent d'agir mettre fin aux graves violations des droits de l'homme qui se poursuivent encore aujourd'hui, et ce à travers :

 


[Violations des droits humains dans les territoires occupés au Sahara Occidental et au Maroc ]
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