Révolte des Sahraouis - Revolt of the Saharawis - Revuelta de los Saharauis

 

NOUVELLES
03 - 05 novembre 2005

Enlèvement

Jeudi matin, 3 novembre 2005, le citoyen sahraoui Lmah Lhaiba/El Haiba ould Mohamed ould Mahmoud (Razzak)  est kidnappé par des membres de la gendarmerie royale marocaine à son lieu de travail, la caserne militaire du 4ème groupe de génie située à Laayoune. Il a été conduit, les mains menottées et les yeux bandés, vers une destination en dehors de Laayoune qui reste toujours inconnue.

Il est à mentionner que la maison de Lhaiba avait été saccagée et entièrement fouillée, le 30 novembre pendant la nuit, par des membres de GUS sous la direction du tortionnaire marocain Ichi Aboulhassane .
Le lendemain, lundi 31 novembre, Lmah Lhaiba a été convoqué par la police judiciaire et soumis à un interrogatoire d'une heure et demie sur ses relations avec des défenseurs des droits humains sahraouis.

Lhaiba est né en 1970 à Tantan, père d'une fillette âgée de moins d'un an nommée Najla . Il a le grade de caporal dans les rangs des forces armées royales.

La situation à la veille des commémorations du 30ème anniversaire de la Marche verte - début de l'occupation marocaine du Sahara Occidental

En dépit  du quadrillage sécuritaire et militaire et de la situation d'exception imposés à la ville, des manifestations hostiles à l'occupant marocain et réclamant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination se sont déroulées à Laayoune les 4 et 5 novembre 2005.

Des centaines de jeunes sahraouis sont sortis dans différentes rues de Laayoune : rue Smara, Boucraa, Skaikima, Mechouar, Hay Maatalla, Hay Diraydak, ils brandissaient des drapeaux nationaux sahraouis et scandaient des slogans saluant le Front Polisario et en faveur de l'autodétermination au vu et au su de la presse espagnole qui était sur place.

Celle-ci témoigne de l'important dispositif des forces d'interventions marocaines déployées dans toute la ville, relate aussi les interventions sauvages à l'encontre des manifestants sahraouis, les arrestations arbitraires, les insultes, les tabassages et les différentes formes de répressions, qui ont touché les journalistes étrangers eux-mêmes. (voir plus bas Témoins indésirables)

Selon les premières informations, 7 personnes sahraouies ont été arrêtées dans la rue de Smara dont : Bourjaa, Hassan Laassairi qui a été en discussion avec les correspondants espagnols, Mohammed Aajjan qui a été tabassé avec le photographe de l'agence Reuters et d'autres dont on a pas encore les noms.

En même temps, d'autres personnes ont été arrêtées dans la rue de Lhizam parmi eux : Dawdi Hammadi, Dawdi Kaltoum et Dawdi Brahim.

Les médias sur place: la chaîne 1 espagnole, la chaîne 3 espagnole, la chaîne catalane, la chaîne Andalusia, l'agence de presse espagnole EFE, le journal ABC, le journal La Vanguardia, l'agence de presse Reuters, la radio Cadena Ser, une radio hollandaise, l'hebdomadaire marocaine Assahifa  et d'autres.

Témoins indésirable

04.11.05: Un groupe de journalistes est présent dans les rues d'El Ayoun quand dans la nuit se déclenchent des manifestations. Les reporter de ABC, de La Vanguardia, de El Periodico, le correspondant de Reuters et un journaliste de Assahiffa sont appréhendés par la police et leur matériel photographique est confisqué . Il leur sera rendu plus tard après effacement des données.

Policía marroquí confisca material a periodista ABC en El Aiún, EFE, 04.11.05

Plus tard dans la nuit (05.11.05): Les journalistes sont toujours présents sur les lieux, ils documentent les brutales interventions policières, ils sont en contact avec des manifestants, puis se font encercler par la police qui essaie de se saisir des caméras. Les manifestants entrés en contact avec les médias sont arrêtés, puis 4 journalistes (Carla Fibla, Juan Medina, Luis de Vega et le reporter de Assahifa) sont arrêtés et emmenés au siège de la PJ, leurs caméras et téléphones mobiles sont confisqués. Ils voient arriver des manifestants arrêtés et entendent leurs cris lors de passages à tabac. "Ecoutez la musique" répondent les policiers interpellés. Leur attitude est très menaçante, ils accusent les journalistes de provoquer les manifestations et leur révèlent que leurs téléphones sont sur écoute.

Rabat retiene a 3 reporteros españoles en El Aaiún, JOSEP SAURI, El Periodico, 05.11.05.

Rabat retiene al periodista de ABC que cubría las protestas saharauis, LUIS DE VEGA. ENVIADO ESPECIAL, ABC, 05.11.05

Brutal carga de la policía marroquí contra saharauis independentistas en El Aaiún, La corresponsal de ´La Vanguardia´ y el de ´ABC´, entre los detenidos por los agentes, CARLA FIBLA - La Vanguardia, 05/11/2005

Vendredi, 4 novembre 2005, des jeunes sahraouis avaient déjà été arrêtés, dont l'ex-prisonnier politique sahraoui Ahmed Lmoussawi,  au cours d'affrontements suite à la suspension de drapeaux sahraouis par des jeunes dans plusieurs quartiers de Laayoune.
Le même jour, qui coïncidait avec le jour de deuil national prononcé par la RASD, la ville de Smara a connu une opération de distribution de drapeaux sahraouis dans différents lieux : lycée Maghreb Arab, Hay Assalam, ...


Acontecimientos de los dias 3, 4 y 5 de Noviembre

 

Secuestro del ciudadano Saharaui HAIBA MOHAMED MAHMUD, Un caporal en el ejercito Marroqui.

El jueves por la mañana, el 3 de noviembre de 2005, el ciudadano saharaui « Lmah Lhaiba ould Mohamed ould Mahmoud » es secuestrado por miembros de la gendarmería real marroquí a su lugar de trabajo, el cuartel militar del 4 ème grupo de ingenieros situado a El Aaiún. Ha sido conducido, las manos esposadas y los ojos bendados, hacia una destinación desconocida fuera del Aaiún.

Es necesario mencionar que la casa de Lhaiba ha sido saqueada y totalmente registrada , el 30 de noviembre durante la noche, por miembros de GUS bajo la dirección del verdugo marroquí " Ichi Aboulhassane ".

El día siguiente, el lunes, 31 de noviembre, ha sido convocado por la policía judicial para someterlo a una hora y media de interrogatorio a propósito de sus relaciones con los defensores saharauies de Derechos humanos.

HAIBA, nació en tantan el año 1970 , padre de una niña de menos de un año de edad, llamada "Najla". Haiba, Tiene el grado de cabo en las filas de las fuerzas armadas reales.

Manifestaciones en vispera de la comemoracion del 30º aniversario de la March verde - inicio de la invasion del Sahara Occidental por Marruecos

A pesar de la espesa carga de seguridad pública y militar y de la alerta forzada, impuestas sobre la ciudad, la población saharaui ha continuado en sus manifestaciones en contra de la ocupación marroquí, reclamando el derecho inalienable del pueblo saharaui a su autodeterminación. En la tarde del sábado, 5 de noviembre, en el Aaiun, se pusieron en marcha centenares de jóvenes saharauis que se dispersaron por las diferentes calles del Aaiun: calle Smara, Boucraa, Skaikima, Mzouar, Hay Maatalla, Hay Diraydak, ondeando las banderas nacionales saharauis y coreando eslóganes a favor del Frente Polisario y a favor de la autodeterminación, todo ello a la vista de la prensa española que se encontraba en el mismo lugar.

Ante este suceso, las fuerzas de intervención marroquíes, desplegadas en cada esquina de la ciudad, intervienen salvajemente contra los manifestantes saharauis, deteniéndolos y llevándolos a comisaría donde han sido torturados bajo distintas formas de presión de la que han sido testigos los mismos periodistas extranjeros.

Según las primeras informaciones, siete ciudadanos saharauis han sido detenidos en la calle de Smara, entre los que se encuentran: Bourjaa, Hassan Laassairi, que se hallaba con los corresponsales españoles y Mohammed Aajjan al que le han propinado una paliza en el momento en que un fotógrafo de la agencia internacional Reuters intentaba fotografiarle. El nombre del resto de los detenidos no se han obtenido aún.

En la calle Lhizam, también han sido detenidas otros ciudadanos, entre los que se citan: Dawdi a Hammadi, Dawdi Kaltoum y Dawdi Brahim.

El equipo directivo de prensa que se encontraba en el Aaiún en el momento en que se produjeron las manifestaciones del sábado son: RTVE 1 española, Antena 3 española, RTV catalana, RTV Andaluza, La agencia de prensa española EFE , Periódico ABC, Periódico La Vanguardia, Agencia de prensa Reuters, Cadena SER, Radio holandesa, El semanario marroquí "Assahifa", y otros .

--> leer los reportajes y testimonios de los periodistas presentes, molestados y arestados por la policia marroquí:

También el viernes, 4 de noviembre, los jóvenes saharauis que han sido protagonistas de diferentes manifestaciones y protestas, han sido detenidos en el Aaiún después de los enfrentamientos producidos entre ellos y las fuerzas de seguridad marroquí, por la prohibición de estos últimos a que los jóvenes colocaran banderas saharauis en los barrios del Aaiun. Entre los detenidos se encuentra el ex preso político saharaui Ahmed Lmoussaui.

Ese mismo viernes, coincidiendo con el día de duelo nacional decretado por la RASD, tras la muerte del saharaui Lembarki a manos de las fuerzas de ocupación marroquí, la ciudad de Smara fue escenario de un despliegue y distribución de banderas saharauis en diferentes lugares de la ciudad, como el liceo Magreb arab, Hay Assalam, la antigua estación, y otros.


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