Colloque des Juristes sur le Sahara Occidental

Paris le 28 avril 2001

Coloquio de Juristas sobre el Sahara Occidental

en Paris el 28 de abril de 2001


en français

CONCLUSIONES

Los fundamentos que han inspirado las grandes resoluciones de Naciones Unidas (1514, 1541, 1542), su misma Carta, los recientes procesos de Namibia o Timor Oriental, indican que únicamente estos principios son los que deben prevalecer en la descolonización del Sáhara Occidental.

Sin embargo, en esta última década la ONU ha ido desviándose poco a poco del camino que ella misma había marcado en el diseño del Plan de Paz para el Sáhara Occidental, para irse convirtiendo en un instrumento del Ministerio de Interior marroquí. Mientras, en sus últimos tres Informes el Secretario General de Naciones Unidas intenta una tercera vía, la de la autonomía. Es un giro de 180 grados.

La existencia de presos de conciencia saharauis en poder del Reino de Marruecos; la violación de las libertades de expresión, asociación y manifestación de la población saharaui en las zonas ocupadas por Marruecos; el guetto en que de hecho, ha convertido el Reino de Marruecos al Sáhara Occidental, sin título alguno que avale tal ejercicio de soberanía; la ausencia de observadores internacionales ante la MINURSO; la esquilmación de las riquezas naturales del Sáhara Occidental; la búsqueda de una tercera vía, viciada legalmente y no pactada por las Partes.

Son todos ellos aspectos rechazables y constituyen una señal de alarma para la Comunidad Internacional. La ONU debe buscar las medidas oportunas, valiéndose de los medios idóneos, para hacer avanzar la solución de este conflicto, instalado en un callejón sin salida.

Los Juristas hacemos un llamamiento a las distintas instancias compelidas: la Unión Europea (y especialmente España y Francia), el Sr. James Baker, etc, para que entre ellos se provoque un debate para salir del impasse. Son las instancias políticas quienes deben asumir su responsabilidad de llevar a cabo este último proceso de descolonización en África.

Para formular proposiciones concretas y conforme a Derecho, los Juristas solicitarán encontrarse con el Enviado Sr. Baker, el Parlamento Europeo, el Gobierno y la Asamblea Nacional en Francia, el Gobierno de España y la nueva Administración norteamericana.

Finalmente, los Juristas prepararán un Documento-Manifiesto sobre la cuestión del Sáhara Occidental que será remitido a la ONU y OUA.

Paris, 28 de Abril de 2001


CONCLUSIONS

Les résolutions fondamentales des Nations unies (1514, 1541, 1542) et sa Charte elle-même, ainsi que les récents développements en Namibie ou au Timor Oriental, montrent l'unique voie à suivre pour la décolonisation du Sahara Occidental.

Toutefois, durant la dernière décennie, l'ONU s'est écartée petit à petit du chemin qu'elle s'était tracée au moyen du plan de paix pour le Sahara Occidental, pour le transformer en un instrument du ministère de l'intérieur marocain. Finalement, dans ses trois derniers rapports, le Secrétaire général des Nations unies, en proposant une troisième voie, celle de l'autonomie, a opéré une volte-face de 180°.

L'existence de prisonniers de conscience sahraouis aux mains du Maroc; le non-respect des libertés d'expression, d'association et de manifestation de la population sahraouie des zones occupées par le Maroc; la transformation du Sahara Occidental en un ghetto, sans aucun droit de souveraineté sur ce territoire; l'absence d'observateurs internationaux hors la MINURSO; l'exploitation des richesses naturelles du Sahara Occidental; la recherche d'une troisième voie, sans base légale ni négociations entre les parties en conflit; tous ces aspects doivent être dénoncés. Ils constituent un signal d'alarme pour la communauté internationale. L'ONU doit rechercher les mesures opportunes et se servir des moyens adéquats, pour faire progresser la résolution de ce conflit, engagé dans une voie sans issue.

Nous Juristes lançons un appel aux diverses instances à même d'intervenir: à l'Union européenne (spécialement à la France et à l'Espagne), à M. James Baker, etc., pour qu'elles se concertent afin de sortir de l'impasse. Ce sont les instances politiques qui doivent assumer leur responsabilité de mener à son terme cet ultime processus de décolonisation en Afrique.

Afin de formuler des propositions concrètes et conformes au droit, les Juristes solliciteront des rencontres avec l'envoyé personnel M. Baker, le Parlement européen, le Gouvernement et l'Assemblée nationale française, le Gouvernement espagnol et la nouvelle Administration des Etats-Unis d'Amérique.

Finalement, les Juristes prépareront un document-manifeste sur la question du Sahara Occidental, qui sera remis à l'ONU et à l'OUA.

Paris, 28 avril 2001


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