POLISARIO FRONT

Representation to Europe  

LETTER to
H.E. M. Joseph Borg
Commissioner
Directorate-General for Fisheries and Maritime Affairs
European Commission

Brussels, 18th May 2005

Dear Mr Borg,

I would like to express, as the European Representative for Europe of the Frente POLISARIO, our great concern for greater transparency and respect for International Law of the European Commission in its current negotiations with the Kingdom of Morocco in the field of Fisheries Policy.

As you know, following the United Nations doctrine in the case, the Western Sahara is a Non-Self Governing territory, pending on a decolonisation process under the monitoring of the United Nations through its Mission on the field MINURSO (French acronym for "Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara Occidental").

The European Commission has launched recently a new negotiations process with the Kingdom of Morocco in the Fisheries sector. As you know, Morocco's key tactic to illegally maintain its occupation in Western Sahara is to include the Western Sahara waters within its "fishing areas under Moroccan control" in order to involve European interests in its military illegal occupation and the permanent violation of International Law. As you also know, following the International paramount treaty in this matter, the United Nations Convention for the Law of the Sea (UNCLOS, of wich Morocco is Part), and the January 2002 Legal opinion of the United Nations Under-secretary for Legal Issues, on the status of Western Sahara natural resources, Morocco could not extend or claim since February 1976 any jurisdiction over the entire waters of the Western Sahara.

Taking account the illegal or "technical" precedents that marked the European Commission Fisheries agreements with Morocco in the 80s and 90s, we would strongly urge the European Commission to fully respect the internationally recognised border between the Kingdom of Morocco and the Western Sahara, that it's the 27º 40' parallel -as clearly mentioned in the United Nations doctrine and practice- and use all the European political leverage to preserve the Western Sahara waters and its 1000 coastline from any kind of agreement involving European fleets that would further deplete its critical fisheries biomass.

In this line, the European Commission should, at least be coherent with the international legality and finally take an example from the crystal clear position of the United States government (statement annexed) where its Representative for Trade, Mr Robert ZOELLICK stated on July 2004 that the United States clearly recognised the international borders of Morocco and Western Sahara in the framework of its Free-trade Agreement with the Kingdom of Morocco.

I note in your speech to the EC Maritime Law Course of the IMO International Maritime Law Institute (IMLI, Malta, 4 April 2005) that you state: "The United Nations Convention on the Law of the Sea, (…) is considered today to be a universal instrument of international law. It is the main framework for the management of ocean affairs around the globe, built on the principle that: "all the problems of ocean space are closely inter-related and need to be considered as a whole".

I would urge you to make sure that this great and constructive will of the European Commission comes soon with clear and enforceable rules regarding the current Western Sahara International Law status as a Non-Self Governing Territory.

Yours sincerely,

Mohamed SIDATI
Minister Delegate for Europe
Member of the National Secretariat of the POLISARIO Front

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 FRONT POLISARIO

Représentation pour l'Europe

LETTRE
à S.E. M. Joseph Borg
Commissaire
Direction de la Pêche et des Affaires maritimes
Commission europééenne

Bruxelles, le 18 mai 2005

Cher M. Borg,

En tant que Représentant du Front POLISARIO pour l'Europe, je voudrais exprimer ma grande préoccupation quant à la transparence et au respect du droit international de la part de la Commission européenne en ce qui concerne ses négociations actuelles avec le Royaume du Maroc en matière de politique de la pêche.

Comme vous le savez, selon la doctrine des Nations unies en la matière, le Sahara Occidental est un territoire non-autonome, en attente d'un processus de décolonisation sous les auspices des Nations unies à travers sa mission sur place la MINURSO. ("Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental")

La Commission européenne a entammé récemment un nouveau processus de négociations avec le Royaume du Maroc concernant le secteur de la pêche.

Comme vous le savez, le point central de la tactique du Maroc pour maintenir son occupation illégale du Sahara Occidental consiste à inclure les eaux territoriales du Sahara Occidental dans les "aires de pêche sous contrôle marocain" afin de mêler des intérêts européens à son occupation militaire illégale et à la violation permanente du droit international. Comme vous le savez également, selon le traité international qui fait loi en la matière , à savoir la Convention des Nations unies pour le droit de la mer (UNCLOS, que le Maroc a signé) et selon l'avis de droit de janvier 2002 du vice secrétaire général des Nations unies pour les affaires juridiques concernant les ressources naturelles du Sahara Occidental, le Maroc n'a pas pu étendre ou faire valoir de quelconques droits sur les côtes du Sahara Occidental depuis 1976.

Vu les antécédents illégaux ou "techniques" qui ont entaché les accords de pêche entre la Commission européenne pour la pêche et le Maroc des années 80 et 90, nous aimerions fermement exhorter la Commission européenne à respecter pleinement la frontière internationalement reconnue entre le Royaume du Maroc et le Sahara Occidental, soit le parallèle 27º 40' ,- utilisé clairement par les Nations unies aussi bien en théorie qu'en pratique - et lui demander d'user de tout le poids politique européen pour préserver les eaux du Sahara Occidental et ses côtes de tout accord englobant des flottes européennes qui risquent d'appauvrir encore sa biomasse halieutique critique.

Dans ce domaine enfin, la Commission européenne devrait faire preuve de respect de la légalité internationale et prendre exemple sur la position si claire du gouvernement des États-Unis d'Amérique (texte annexé) dans lequel son Représentant pour le Commerce, M. Robert Zoellick a déclaré en juillet 2004 que les USA, en ce qui concerne leur accord de libre-échange avec le Maroc, reconnaissent clairement les frontières internationales du Maroc et du Sahara Occidental.

J'ai relevé dans votre contribution au cours de droit international maritime de l'Institut International de Droit Maritime (IMLI, Malte, 4 Avril 2005) le passage suivant: "La Convention des Nations unies pour le droit de la mer (…) est considérée aujourd'hui comme une référence universelle de droit international. Elle est le cadre principal dans lequel se règlent tous les problèmes océaniques à travers le monde, basé sur le principe que "tous les problèmes d'espace océaniques sont intimement liés et doivent être considérés comme un tout".

Je voudrais vous exhorter à faire en sorte que cette démarche importante et constructive de la Commission européenne soit dotée rapidement de règles claires et exécutoires en ce qui concerne le statut actuel du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome selon le droit international.

Respectueusement,

Mohamed SIDATI
Ministre Délégué pour l'Europe
Membre du Bureau du Secrétariat national du Front POLISARIO

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FRENTE POLISARIO

Representación para Europa  

CARTA a
H.E. M. Joseph Borg
Comisario
Dirección General de Pesca y Asuntos Marítimos
Comisión Europea

Bruselas, 18 de mayo de 2005

Estimado Sr. Borg,

Como representante en Europa del Frente POLISARIO me gustaría expresarle nuestro gran interés en una mayor transparencia y respeto por el Derecho Internacional por la Comisión Europea en sus negociaciones en curso con el Reino de Marruecos en materia de política pesquera.

Como Usted sabe, de acuerdo con la doctrina de las Naciones Unidas al respecto, el Sáhara Occidental es un Territorio No Autónomo, con un proceso de descolonización pendiente bajo el control de las Naciones Unidas a través de su Misión en el territorio: la MINURSO (acrónimo franco-español de "Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental"- "Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara Occidental").

La Comisión Europea ha lanzado recientemente un nuevo proceso de negociación con el Reino de Marruecos en el sector de las pesquerías. Como Usted sabe, la táctica clave de Marruecos para mantener ilegalmente su ocupación del Sáhara Occidental es incluir las aguas del Sáhara Occidental en las "áreas de pesca bajo control marroquí" en orden a involucrar a los intereses europeos en su ocupación militar ilegal y en su permanente violación del Derecho Internacional. Como Usted también sabe, de acuerdo con el principal tratado internacional sobre la cuestión, la Convención de las Naciones Unidas para el Derecho del Mar (UNCLOS, según su nombre en inglés: "United Nations Convention for the Law of the Sea"), del que Marruecos es parte, y de acuerdo con el dictamen del subsecretario general de asuntos jurídicos de las Naciones Unidas de enero de 2002 sobre el status de los recursos naturales del Sáhara Occidental, desde febrero de 1976 Marruecos no puede tener ni reclamar ninguna jurisdicción sobre el conjunto de las aguas del Sáhara Occidental.

Tomando en cuenta los precedentes "técnicos" o ilegales que marcan los precedentes acuerdos pesqueros de la Comisión Europea con Marruecos en los años 80 y 90, le urgimos firmemente a que respete plenamente la frontera internacionalmente reconocida entre el Reino de Marruecos y el Sáhara Occidental, esto es, el paralelo 27º 40', tal y como está claramente mencionado por las Naciones Unidas y por la práctica internacional, y use todo el peso político europeo para preservar las aguas del Sáhara Occidental y sus mil kilómetros de costa de cualquier tipo de acuerdo que implique a barcos europeos que puedan ulteriormente perjudicar la crítica biomasa de estas pesquerías.

En esta línea, la Comisión Europea debería, al menos, ser coherente con la legalidad internacional y tomar finalmente ejemplo de la postura clara y cristalina del gobierno de los Estados Unidos (se aneja Declaración) cuyo Representante para el Comercio, Mr. Robert ZOELLICK, declaró en julio de 2004 que los Estados Unidos claramente reconocen las fronteras internacionales de Marruecos y el Sáhara Occidental en el marco de su Acuerdo de Libre Comercio con el Reino de Marruecos.

Observo que Usted, en la lección que pronunció en el Curso de Derecho Marítimo de la Comunidad Europea en el Instituto Internacional de Derecho Marítimo de la Organización Marítima Internacional (IMLI, Malta, 4 de abril de 2005), dijo: "La Convención de Naciones Unidas para el Derecho del Mar, (...) se considera hoy como un instrumento universal de Derecho Internacional. Es el principal marco para la gestión de los asuntos oceánicos a lo largo del planeta, sobre la base de que: 'todos los problemas del espacio oceánico están estrechamente inter-relacionados y deben considerarse globalmente'".

Desearía urgirle a asegurar que este magno y constructivo deseo de la Comisión Europea se haga pronto realidad con reglas claras y exigibles respecto al actual status del Sáhara Occidental en el Derecho Internacional como Territorio No Autónomo.

Atentamente,

Mohamed SIDATI
Ministro Delegado para Europa
Miembro del Secretariado Nacional del Frente POLISARIO

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