FRONT POLISARIO

Représentation pour la Suisse et l'ONU Genève  

COMMUNIQUE

Dans une dépêche publiée le 21 mars 2005 par l'agence marocaine  (MAP),  et reprise par plusieurs journaux marocains, Maghreb Arabe Presse  renoue, une fois de plus avec la manipulation et l'escroquerie à l'information lorsqu'elle affirme qu'un « responsable du HCR en poste en Mauritanie a fait une déclaration selon laquelle le Front POLISARIO troque les aides humanitaires  internationales contre des stupéfiants, des boissons alcoolisées et des cigarettes de contrebande » 

Contactés à Genève les responsables du HCR ont démenti avec véhémence ces informations les qualifiant d'« informations dénuées de tout fondement et ne reposant sur aucune réalité». Un démenti , ont-ils ajouté,  sera publié dès que possible.[>>lettre du 24.03.05, PDF] 

Après ses affabulations et perfidies la semaine dernière concernant un prétendu « réseau de trafic d'organes de femmes et d'enfants sahraouis » la  MAP qui n'en est pas à son premier et sûrement pas dernier mensonge mène une campagne de désinformation et d'intoxication dans un contexte marqué essentiellement par les multiples manoeuvres du Maroc visant  à mettre en échec toutes les opportunités de paix au Sahara Occidental qui se sont offertes tout au long de ces trente années de guerre et d'occupation. 

Cette campagne de dénigrement, menée par la presse marocaine se fixe, également pour objectif de détourner l'opinion publique internationale des graves violations des droits de l'homme et ce, au moment même ou la Commission des droits de l'homme de l'ONU entame  sa 61ème session à Genève. Cette campagne dûment orchestrée vise aussi à masquer la dure réalité dans les territoires sahraouis sous occupations marocaine ou les violations des droits de l'homme ont pris un caractère institutionnalisé.

En effet, la politique marocaine au Sahara Occidental se traduit par des exactions qui violent le droit humanitaire international. Les victimes sahraouies qui se comptent par centaines sont soumises aux tortures, aux restrictions draconiennes de toutes sortes et  aux persécutions et  arrestations ostentatoires,  suivies le plus souvent de disparitions forcées. Les défenseurs des droits de l'homme sont, quant à eux victimes de condamnations arbitraires et toujours privés du droit de quitter le territoire.

Genève, le 23 mars 2005

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