Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 9 novembre 2002

Le discours prononcé par le Roi du Maroc, Mohamed VI le 6 novembre 2002 tient à nouveau de l'effet de manche ! "Le référendum au Sahara est obsolète et caduc".

Comment prendre au sérieux le souverain d'un pays, fut-il entouré de puissants protecteurs, qui s'autorise à dire le contraire de ce que vient d'affirmer la Communauté Internationale ? En effet, la résolution 1429 du 30 juillet 2002, comme celle que vient d'adopter le Comité de décolonisation de l'Assemblée Générale des Nations Unies, rappelle que la solution au conflit du Sahara Occidental doit être recherchée sur la base de l'autodétermination du Peuple Sahraoui.

Ce discours-anniversaire de la sinistre Marche Verte a été prononcé juste après la visite au Maroc de deux ministres de notre pays, M. de VILLEPIN et Mme ALLIOT-MARIE.

Peut-on penser que de telles déclarations ont été faites sans que les deux représentants du gouvernement français n'aient rien trouvé à y redire ? En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité, la France et ses représentants ne pourraient-ils pas plutôt encourager le respect du droit et faire valoir que l'exaltation nationaliste n'est pas la seule façon de conduire et de développer un pays ?

Beaucoup d'observateurs se plaisent à vanter les progrès de la démocratie au Maroc. Cette démocratie balbutiante s'arrête aux portes du Sahara Occidental Au-delà, une situation coloniale où toute liberté d'expression est bannie.

Le Peuple Sahraoui colonisé par l'Espagne, puis par ses deux voisins, n'aurait-il pas droit à bénéficier des principes de la Charte des Nations Unies ?

Ce week-end, à Florence, des milliers de personnes se sont mobilisées pour un monde plus juste. Justice sociale, justice économique, refus que partout dans le monde s'exerce la loi du plus fort.

La question sahraouie est au cœur de cette exigence. Le Peuple Sahraoui doit bénéficier de son droit inaliénable à s'autodéterminer et ne pas continuer à subir cette loi du plus fort.

R.Villemont

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