in italiano

1ère Conférence européenne des villes jumelées et/ou solidaires avec le peuple sahraoui

Florence-Pise, 28-30 septembre 2001

Document final adopté à l'unanimité

La Première Conférence européenne des villes jumelées et/ou solidaires avec le peuple sahraoui s'est réunie à Florence et à Pise du 28 au 30 septembre 2001 avec la participation de 209 représentants d'administrations locales, d'associations de solidarité et d'une importante délégation de la RASD conduite par Salem Lebsir, Président du Conseil National Sahraoui.

La Conférence s'est tenue dans un nouveau contexte international résultant des dramatiques attaques terroristes aux Etats-Unis. La Conférence condamne le terrorisme aveugle à l'encontre des victimes civiles et considère que les véritables conditions pour que le terrorisme cesse de s'étendre et de s'alimenter sont la résolution des conflits, le respect du droit international et des droits fondamentaux de la personne humaine, le retour à un climat de paix et de démocratie dans les régions sous tensions.

Pour ces raisons, il est urgent de mettre fin au conflit du Sahara Occidental dans une région traversée depuis longtemps par des tensions dangereuses. Pour ce faire, il est indispensable de permettre au peuple Sahraoui, sans aucune restriction, d'exprimer librement son droit à l'autodetermination ( résolutions 1514 et 1541 de l' A.G. des Nations Unies ). Ce droit a été concrétisé par la résolution du Conseil de Sécurité de 1991 prévoyant en des termes précis et selon un agenda clair la mise en oeuvre d'un referendum d'autodetermination libre et démocratique. La Conférence dénonce toutes les tentatives pour détourner le droit à l'autodétermination notamment au bénéfice d'une soi-disant «troisième voie» qui vise purement et simplement à consacrer le fait accompli de l'occupation et de l'annexion par le Maroc des territoires de l'ex-colonie espagnole. L'urgence d'une solution au conflit du Sahara Occidental ne résulte pas seulement de la nouvelle situation internationale. Un peuple vit en exil ou sous occupation depuis plus de 25 ans. Il est temps que les réfugiés puissent enfin retourner librement dans leur patrie et que ceux qui vivent dans les territoires occupés voient leurs droits fondamentaux respectés. Il faut que cessent les arrestations arbitraires, la torture, la prison, la répression de l'identité nationale et culturelle à l'encontre des populations sahraouies dans les territoires occupés et qu'il soit mis fin au pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental.

La Conférence des élus locaux entend promouvoir une nouvelle communauté parmi les peuples européens afin que la solidarité avec le peuple sahraoui soit plus étendue et plus efficace. La construction de l'unité européenne doit aussi passer par le renforcement de la présence des administrations locales, de leur capacité de favoriser les contacts entre tous les peuples, et pas seulement les peuples européens, en vue d'accroître les échanges et la participation aux réalités multiples vécues par les peuples.

En tenant compte des débats et rapports des Commissions de travail, les participants à la Conférence, et notamment les représentants des entités locales, s'engagent à utiliser tous les moyens pour soutenir les droits du peuple sahraoui et pour renforcer l'amitié et la solidarité entre celui-ci et les peuples européens.

Ils décident dans l'immédiat :

Ils entendent en outre renforcer et améliorer leur travail en vue de:

  1. Mobiliser les Etats d'Europe et en particulier l'Espagne et la France pour qu'ils concourent aux pressions sur les Nations Unies et l'Union européenne.
  2. Promouvoir une Caravane « Paix et autodétermination pour le peuple sahraoui » à travers l'Europe, avec des délégations des élus locaux des différents pays pour présenter aux membres du parlement et du gouvernement de chaque pays l'engagement des entités locales européennes ;
  3. Promouvoir des nouveaux pactes d'amitié et de jumelage avec les Daira dans les campements de réfugiés sahraouis, et toute autre forme de solidarité internationale consentie par les réglementations nationales,
  4. Renforcer et développer les pactes existants à la lumière des besoins et des priorités définis lors des travaux de la Conférence ;
  5. Soutenir les programmes d'aide humanitaire en coordination avec ceux des associations de solidarité, du Consortium des ONG actives sur le terrain et des responsables sahraouis;
  6. Accueillir les enfants sahraouis lors des séjours d'été en signe de solidarité réelle et pour promouvoir la présence des «Petits ambassadeurs de la paix »;
  7. Favoriser la connaissance du peuple sahraoui à travers des activités d'information, manifestations culturelles, campagnes d'éducation dans les écoles ;
  8. Sensibiliser les parlementaires et les gouvernements nationaux à l'urgence de la paix et de l'autodétermination du Sahara Occidental par l'envoi de délégations, et l'adoption de résolutions. De telles délégations seront conduites en bonne entente avec le comité algérien de coordination pour le soutien au peuple sahraoui, respectant en cela la position constante de soutien apporté par le peuple algérien à la cause sahraouie;
  9. Initier des délégations de haut niveau et inviter des journalistes qui se rendront dans les territoires occupés ;
  10. Participer à la délégation de la Coordination européenne pour rencontrer les parlementaires européens à Strasbourg et à Bruxelles;
  11. Participer aux travaux de la IVème commission de l'Assemblée Générale des Nations Unies ( New York ) en octobre 2001;
  12. Envoyer des messages aux parlementaires européens du pays d'origine pour les renseigner sur les activités et pour solliciter leur engagement pour la cause sahraouie;
  13. Adhérer à la campagne pour les droits humains, et en particulier à la Campagne internationale pour la libération de Mohamed Daddache et de tous les prisonnier politiques sahraouis ;
  14. Assurer une présence qualifiée aux réunions annuelles de la Coordination européenne ( Eucoco ), en particulier à la 27ème Conférence de Séville en novembre 2001.
  15. Se réserver la possibilité de recours devant les juridictions internationales, afin de défendre les droits individuels et collectifs des populations sahraouies, en ce compris leurs réserves et richesses naturelles.

Pisa, le 30 Septembre 2001


I Conferenza europea delle città gemellate e/o solidali con il popolo sahrawi

Firenze-Pisa, 28-30 settembre 2001

DOCUMENTO FINALE

 

La Prima Conferenza europea delle città gemellate e/o solidali con il popolo sahrawi si è riunita a Firenze e a Pisa dal 28 al 30 settembre 2001 con la partecipazione di 209 rappresentanti di enti locali, di associazioni di solidarietà e di un un'importante delegazione della Rasd guidata da Salem Lebsir, presidente del Consiglio Nazionale sahrawi.

La Conferenza si è svolta nel nuovo contesto internazionale risultante dai drammatici attacchi terroristi negli Stati Uniti. La Conferenza condanna il terrorismo cieco nei confronti delle vittime civili e considera che le vere condizioni affinché il terrorismo cessi di estendersi e di alimentarsi siano la risoluzione dei conflitti, il rispetto del diritto internazionale e dei diritti fondamentali della persona umana, il ritorno ad un clima di pace e di democrazia nelle regioni sotto tensione.

Per queste ragioni, è urgente porre fine al conflitto nel Sahara Occidentale in una regione attraversata da molto tempo da tensioni pericolose. Per far questo, è indispensabile permettere al popolo sahrawi, senza alcuna restrizione, di esprimere liberamente il proprio diritto all'autodeterminazione (risoluzioni 1514 e 1541 dell'A.G. delle Nazioni Unite). Questo diritto è stato concretizzato dalla risoluzione del Consiglio di sicurezza del 1991 che prevede in termini precisi e secondo un chiaro scadenzario l'organizzazione di un referendum d'autodeterminazione libero e democratico. La Conferenza denuncia tutti i tentativi di aggirare il diritto all'autodeterminazione in particolare a vantaggio di una cosiddetta "terza via" che mira puramente e semplicemente à consacrare il fatto compiuto dell'occupazione e dell'annessione da parte del Marocco dei territori dell'ex colonia spagnola.

L'urgenza di una soluzione al conflitto del Sahara Occidentale non deriva solo dalla nuova situazione internazionale. Un popolo vive in esilio o sotto occupazione da più di 25 anni. E' ora che i rifugiati possano finalmente ritornare liberamente nella loro patria e che quelli che vivono nei territori occupati vedano rispettati i loro diritti fondamentali. Devono cessare gli arresti arbitrari, la tortura, la prigione, la repressione dell'identità nazionale e culturale nei confronti delle popolazioni sahrawi nei territori occupati e il saccheggio delle risorse naturali del Sahara Occidentale.

La Conferenza degli eletti locali intende promuovere una nuova comunanza tra i popoli europei affinché la solidarietà con il popolo sahrawi sia più ampia ed efficace. La costruzione dell'unità europea deve passare anche attraverso il rafforzamento della presenza degli enti locali, della loro capacità a favorire i contatti tra tutti i popoli, e non solo quelli europei, per accrescere gli scambi e la partecipazione alle molteplici realtà vissute dai popoli.

Tenuto conto dei dibattiti e delle relazioni delle Commissioni di lavoro, i partecipanti alla Conferenza, ed in particolare i rappresentanti degli enti locali, si impegnano a utilizzare ogni mezzo per sostenere i diritti del popolo sahrawi e per rafforzare l'amicizia e la solidarietà tra questo e i popoli europei.

Decidono a breve scadenza:

Per realizzare questi obiettivi e per assicurare la continuità della loro azione gli eletti e i partecipanti alla Conferenza decidono di costituire un forum permanente delle istituzioni locali europee solidali con il popolo sahrawi, in contatto con la task force dei Comitati di sostegno.

Intendono inoltre rafforzare e migliorare il loro lavoro al fine di:

  1. Mobilitare gli stati dell'Europa e in particolare la Spagna e la Francia affinché partecipino alle pressioni sulle Nazioni Unite e l'Unione europea.
  2. Promuovere una Carovana "Pace e autodeterminazione per il popolo sahrawi" attraverso l'Europa, con delegazioni degli eletti locali di diversi paesi per presentare ai membri del parlamento e del governo di ogni paese l'impegno delle autonomie locali europee.
  3. Promuovere nuovi patti di amicizia e di gemellaggio con le Daira nei campi profughi sahrawi, e ogni altra forma di solidarietà internazionale consentita dalle norme nazionali.
  4. Rafforzare e sviluppare i patti esistenti alla luce dei bisogni e delle priorità definite nel corso dei lavori della Conferenza.
  5. Sostenere i programmi d'aiuto umanitario in coordinamento con le associazioni di solidarietà, il Consorzio delle Ong, attive sul territorio e dei responsabili sahrawi.
  6. Accogliere i bambini sahrawi durante i soggiorni estivi in segno di solidarietà concreta e per promuovere la presenza dei "Piccoli ambasciatori di pace".
  7. Favorire la conoscenza del popolo sahrawi attraverso le attività d'informazione, manifestazioni culturali, campagne d'educazione nelle scuole.
  8. Sensibilizzare i parlamentari e i governi nazionali all'urgenza della pace e dell'autodeterminazione del Sahara Occidentale attraverso l'invio di delegazioni e l'adozione di ordini del giorno. Tali delegazioni saranno condotte d'intesa con il Comitato algerino di coordinamento per il sostegno al popolo sahrawi, rispettando con questo la costante posizione di sostegno del popolo algerino alla causa sahrawi.
  9. Inviare delegazioni di alto livello e invitare dei giornalisti che si renderanno nei territori occupati.
  10. Partecipare alla delegazione del Coordinamento europeo per incontrare i parlamentari europei a Strasburgo e a Bruxelles.
  11. Partecipare ai lavori della IV Commissione dell'Assemblea generale delle Nazioni Unite (New York) nell'ottobre 2001.
  12. Inviare dei messaggio ai parlamentari europei dei paesi d'origine per informarli sulle attività e per sollecitare il loro impegno per la causa sahrawi.
  13. Aderire alla campagna per i diritti umani, e in particolare alla Campagna internazionale per la liberazione di Mohamed Daddache e di tutti i prigionieri politici sahrawi.
  14. Assicurare una presenza qualificata alle riunioni annuali del Coordinamento europeo (Eucoco), in particolare alla 27a Conferenza a Siviglia nel novembre 2001.
  15. Riservarsi la possibilità di ricorsi davanti alle giurisdizioni internazionali al fine di difendere i diritti individuali e collettivi delle popolazioni sahrawi, comprese le loro riserve e ricchezze naturali.

Pisa, 30 settembre 2001


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