COMMUNIQUE de l'AFAPREDESA
Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis
NOUVEAUX PROCES INEQUITABLES
L'AFAPREDESA est très inquiète par la recrudescence des violations
des droits de l'homme et les libertés fondamentales des citoyensdu
Sahara Occidental.
En effet, le 20 mai 1996, plusieurs jeunes sahraouis ont été
arrêtés à la ville de Boujdor par les autorités
d'occupation marocaines pour avoir distribué des tracts et brandi
des drapeaux de la RASD ( République Arabe Sahraouie Démocratique
). Parmi les personnes arrêtées figurent:
Andala Cheikh Abilil
Abdellah Ouali Lekhfaouni
Salek Leghdaf Bambari
Abdellah Dafa Mohamed
Mohamed M'barek Kharchi
Saleh Mohamed-Lamin Baiba
Abdellah Mustapha Sid-Ahmed
Sid-Ahmed Ahmed Mustapha
Ahmed Nabt Ahmed
Mansour Ali Sid-Ahmed
Les jeunes gens arrêtés auraient été immédiatement
transférés à la prison secrète des CMI (Compagnies
Mobiles d'Intervention) à El Ayoun où ils auraient été
torturé et interrogé. Selon les premières informations
en provenance des territoires occupés, certains parmi eux auraient
été condamnés par un tribunal à El Ayoun à
des peines allant de 18 mois à 7 ans.
L'AFAPREDESA rappelle qu'un autre jeune sahraoui Driss Houssein Khatari
El FAKRAOUI , arrêté le 22 janvier 1996 de chez lui à
El Housseima au Maroc par la police marocaine, a été condamné
à huit années de prison ferme le 7 février 1996 par
le tribunal d'appel de El Housseima.
L'AFAPREDESA dénonce énergiquement ces nouveaux procès
inéquitables et demande à la communauté internationale
d'agir avec force et détermination pour exiger des autorités
marocaines la libération immédiate et inconditionnelle jeunes
sahraouis injustement condamnés par les tribunaux marocains.
L'AFAPREDESA lance appel à toutes les organisations de défense
des droits humains pour poursuivre leurs efforts tendant à mettre
un terme aux exactions commises par les autorités marocaines au Sahara
Occidental.
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